L’exécutif communal d’Amizour dément en bloc toute «irrégularité » dans les recrutements et l’affectation des projets, en réponse aux « allégations de mauvaise gestion » colportées dans une déclaration publique, le 14 août dernier, par les élus FLN. Et voulant rendre la monnaie de sa pièce au bloc FLN, l’exécutif communal a, lui aussi, rendu publique, mercredi dernier, une déclaration par laquelle il tend à démontrer que les déclarations du bloc FLN sont « mensongères ». Une réponse qui, à priori, montre que l’exécutif ne veut guère ouvrir une page à la polémique, du fait que les réponses vont droit aux 5 accusations des élus de l’ex parti unique, hormis que l’exécutif reproche, pour sa part, aux élus FLN « le peu d’intérêt qu’ils manifestent pour le développement de la commune, en dehors de la critique stérile». Revenant à la déclaration, et pour répondre, par exemple, à la question du «clientélisme dans l’affectation des projets publics », l’exécutif explique qu’il s’agit d’inscription de certains nombres d’opérations d’investissement, tout en révélant que les élus FLN présents aux délibérations « se sont régulièrement abstenus, et n’ont à aucun moment rejeté un projet », reprenant l’adage populaire : « Qui ne dit rien consent !». Sans omettre d’apporter des réponses pour rejeter en substance les autres reproches, notamment celles concernant « l’opacité dans les recrutements, le détournement des espaces verts, et les revêtements des accès aux habitations des élus », ils terminent en disant que « malgré les difficultés et les entraves, l’APC continuera à œuvrer pour le développement local et l’amélioration du cadre de vie des citoyens ».
N. Touati