Accueil Évènement «Une bonne gestion des mosquées pour préserver l'islam ancestral»

Le ministre des Affaires religieuses et des wakfs, avant-hier, à Boumerdès : «Une bonne gestion des mosquées pour préserver l'islam ancestral»

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«La formation des imams est nécessaire pour la préservation de l’islam que nous ont laissé nos ancêtres», c’est ce qu’a déclaré le ministre des Affaires religieuses et des wakfs, Mohamed Aissa, lors de la visite de travail et d’inspection qu’il a effectuée, avant-hier, dimanche, dans la wilaya de Boumerdès. Le haut commis de l’Etat a expliqué lors de cette visite, que l’Etat forme, chaque année, 400 imams et 1000 cadres. Et ces cadres du secteur, dont le nombre formé annuellement sera doublé d’ici peu, sont appelés à servir honorablement cette religion et la société. Accompagné des responsables locaux, M. Mohamed Aissa avait d’abord visité vers 11h, le siège de l’institut national de la productivité et du développement (INPED), où il a procédé également à l’ouverture de la session nationale de formation des directeurs de wilaya des affaires religieuses et des wakfs. Là encore, le ministre à réitéré que «la formation scientifique est l’un des piliers fondamentaux qui permet une bonne gestion des mosquées, en tenant compte essentiellement de la diffusion de l’islam ancestral». Dans sa seconde halte à Bordj Ménaïel, le ministre a inauguré la nouvelle mosquée «El Imam Malek», et a tenu à remercier les citoyens pour l’important apport financier consenti pour la construction des mosquées. Il ajoutera dans le même contexte que son ministère s’apprête à réviser la loi sur les associations des mosquées et celle de la gestion des fonds de la zakat. Au centre culturel islamique qu’il a inauguré au milieu de l’après-midi, le ministre des Affaires religieuses et des wakfs a également rappelé le rôle capital que peut jouer la religion pour mettre fin à la violence dans notre société. Mohamed Aissa, en citant avec regret et tristesse la mort tragique du joueur Camerounais de la JSK, Albert Ebossé ajoutera que des concertations sont d’ores et déjà engagées avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour l’institution d’une licence en imamat, et ce, à partir de l’année prochaine.

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Salim Haddou

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