Le P/APC dépose plainte

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« Nous, président de l’Assemblée Populaire Communale et élus formant l’exécutif, tenons à informer l’opinion publique du dépôt officiel de la plainte contre les élus FFS et FLN de notre assemblée, en la date du 16 septembre auprès du tribunal de Draâ El-Mizan », lit-on dans un document intitulé « information » signé par le maire et dont nous détenons une copie. Ce dernier ajoute que cette plainte n’est qu’une suite logique à leur déclaration publique du 07 septembre dernier, où il a été dit : « Ces derniers accusateurs auront à justifier leurs diffamations devant les autorités judiciaires compétentes ». Pour rappel, dans notre édition du 2 septembre dernier, ces élus avaient dénoncé dans leur déclaration, les dépassements graves du maire dans la gestion des affaires de la commune qualifiée d' »unilatérale ». Par ailleurs, dans la même déclaration, ils avaient écrit: « Si nous avons décidé d’agir, aujourd’hui, c’est parce que nous ne pouvons plus continuer à cautionner les agissements du P/APC. Par ailleurs, ils avaient « accusé » le maire et son équipe de falsification des PV des délibérations. D’autres griefs ont été retenus à l’encontre de cet exécutif, tels le non respect des mesures à suivre dans l’octroi des projets inscrits, et bien d’autres « révélations ». Le 07 septembre dernier, le maire et ses adjoints, dans l’une de leurs déclarations parue dans ces mêmes colonnes, ont riposté sur les accusations gravissimes, qui ont jugé d’«injustifiées et infondées», avancées par leurs opposants. Dans le même sillage, les rédacteurs de ce même document avaient nié en bloc, toutes ces accusations allant, même, à informer leur population que ces élus allaient être poursuivis en justice. Pour terminer leur lettre d’information, le maire et ses adjoints ont écrit: « nous tenons à rassurer notre chère population de notre dévouement et de notre détermination de remporter cette bataille lancée pour le développement tant attendu de notre commune et ce, malgré toutes les tentatives de déstabilisations qui ne sont, pour nous, qu’un coup d’épée dans un verre d’eau ». Cette affaire ne fait que commencer. Qui a tort ou qui a raison? C’est à la justice de trancher.

Amar Ouramdane

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