Accueil Évènement Les transporteurs de M’Kira en grève

Tizi-Gheniff : Pour réclamer la rénovation de la route : Les transporteurs de M’Kira en grève

2339
- PUBLICITÉ -

Hier matin, les transporteurs, assurant les lignes vers M’Kira et Ath Itchir, à partir de Tizi Gheniff, ont observé une grève pour rappeler aux autorités leurs revendications. En effet, il nous a été donné de constater une mobilisation totale des ces artisans, suite à l’appel affiché depuis quelques jours dans les villages et la ville. La revendication principale des grévistes est l’état délabré du CW 107, reliant la ville de Tizi-Gheniff aux Issers par M’Kira, à laquelle est greffée celle du prix du ticket. Selon les transporteurs, la rénovation de cet axe routier n’est pas à l’ordre du jour, car des réseaux de fibres optiques et de gaz naturel y sont programmés. Nombreux sont les collégiens et les lycéens qui n’ont pu rejoindre leurs établissements, car aucun fourgon n’a assuré la desserte vers ces localités. « Vous voyez, j’étais arrivée ici à sept heures du matin, mais pour le moment, je suis toujours là attendre pour me rendre à mon travail au CEM d’Ath Itchir », fulminera cette enseignante, qui espérait, tout de même, qu’un fraudeur passe et y trouver une place. Comme cette interlocutrice, nombreux usagers de ce moyen de transport étaient au bout de leurs nerfs. « Certes, ces transporteurs ont raison d’exprimer leur colère, mais ils auraient d&ucirc,; quand même, laisser deux ou trois fourgons assurer le service minimum. De ce fait, tout le monde est pénalisé. En tout cas, ce n’est pas la seule solution pour arracher leurs droits », estimera, de son côté un autre usager. Devant ce blocage, des centaines de personnes n’ont pas bougé de la station. Tout le monde se demande si ce mouvement allait se poursuivre les jours suivants. De leur côté les grévistes ne veulent rien comprendre aux sollicitations de leurs clients. « A chacun ses problèmes. Les nôtres se résument à l’amélioration de ce réseau routier et à l’augmentation du ticket. Trente cinq dinars, c’est encore peu quand on sait que le prix d’un kilo de pommes de terre est à quatre vingt dinars », suffira de nous répondre un autre gréviste.

- PUBLICITÉ -

Amar Ouramdane

- PUBLICITÉ -