Accueil Évènement 51,35% de taux de participation à Tizi-Ouzou…

51,35% de taux de participation à Tizi-Ouzou…

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Le mouvement de protestation des travailleurs de l’éducation, affiliés à l’Union nationale des professeurs de l’éducation et de la formation (Unpef), a atteint un taux de participation avoisinant les 51.35% à Tizi-Ouzou. C’est ce qu’a affirmé hier, Madjid Arab, membre du bureau de wilaya du syndicat. Comme prévu, une grève a été observée, hier, dans les établissements scolaires de la wilaya par les adhérents au syndicat, à l’image de tous les autres établissements à l’échelle nationale. L’action a été rehaussée d’un sit-in devant le siège de la direction de l’éducation. D’après un membre du bureau de wilaya du syndicat, la moitié des adhérents ont répondu à l’appel. Ils étaient nombreux à prendre part au sit-in tenu devant le siège de la direction de l’éducation à Tizi-Ouzou. Une action pacifique avec laquelle le syndicat signe le renouement avec les mouvements de rues pour réclamer la prise en charge des doléances des travailleurs du secteur de l’éducation. Ceci, après que le terrain des négociations a été privilégié pour un temps par les deux parties. Les syndicats d’un côté et le ministère de l’Education de l’autre. L’action d’hier a eu lieu dans le but d’afficher leur soutient aux revendications exprimées par le bureau national. Le communiqué du bureau national a été distribué sur place et sur lesquelles étaient portées les principales revendications des manifestants. Des revendications des professeurs de l’éducation et de la formation comme l’application de la circulaire 004/2014 à travers toutes les directions de l’éducation au niveau national. Les grévistes ont aussi appelé au maintient et à l’application, à la lettre, de tout ce qui a été décidé lors de la réunion avec la tutelle. D’autres revendications ont été soulevées par l’Unpef. Le syndicat appelle, en effet, la tutelle à revoir la question de la prime du Sud et des Hauts-Plateaux. La question de la mise en œuvre de l’abrogation de l’article 87 bis du code du travail a été également soulevée par la même occasion. Les protestataires réclament, par leur action, l’accélération de la mise en œuvre de cette abrogation annoncée et l’amélioration de la situation socioprofessionnelle des travailleurs de la Fonction publique. À Tizi-Ouzou, les protestataires ont affiché des banderoles où on pouvait lire, entre autres, slogans : «Oui pour un statut particulier qui préserve l’union et le travail entre les cycles et les travailleurs du secteur de l’éducation», ou encore «Statut 12/240, statut de la honte et de la division».

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T. Ch.

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