«Ce n’est pas dans nos objectifs de rentrer dans des polémiques»

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Dans le cadre de la préparation pour la conférence nationale du consensus, les responsables du Front des Forces Socialistes (FFS) poursuivent leurs consultations avec les partis et les personnalités politiques.

En effet, les membres de l’instance présidentielle du FFS se sont rendus, jeudi passé chez les leaders du Mouvement pour la Paix et la Société (MSP), et l’ex-chef du gouvernement M. Mouloud Hamrouche. Les responsables du plus vieux parti de l’opposition ont exposé leur projet et leurs visions sur la situation politique, économique et sociale du pays. Les deux partis ont échangé également leurs points de vue sur la crise politique du pays, et les solutions qui peuvent y être apportées.  La formation politique de M. Hocine Ait Ahmed a souligné l’importance de prendre en considération les propositions de chaque parti, pour reconstruire le consensus national. Tout en faisant état des points de convergence entre les deux partis concernant la situation politique, économique et sociale, le MSP a estimé que le FFS n’a pas apporté du nouveau. « L’initiative proposée par le FFS n’a pas apporté du nouveau par rapport aux démarches de la coordination nationale des libertés et transition démocratique (CNLTD) », lit-on dans le communiqué rendu public par le MSP à l’issue de sa rencontre avec les responsables du FFS. Les leaders du MSP ont affirmé à la délégation du FFS leur attachement à l’unité des partis de l’opposition et à la poursuite de son combat dans le cadre de ses instances d’une manière collective et consensuelle. Le MSP a appelé le FFS à orienter ses efforts vers les responsables du régime actuel, qui « continuent de refuser un véritable consensus et de de réagir positivement avec l’opposition », a précisé le communiqué du MSP. En revanche le premier secrétaire national du FFS, M. Mohamed Nebbou a souligné que son parti a ses objectifs et son point de vue sur la manière de reconstruire le consensus  national. « Nous allons continuer notre cycle de consultations avec les partis et les personnalités politiques. Ce n’est pas dans nos objectifs de rentrer dans des polémiques qui ne servent à rien », a-t-il dit. Par ailleurs, le FFS a estimé que « la reconstruction du consensus national ne concerne pas seulement les partis politiques, car le consensus  national qui a permis d’arracher l’indépendance nationale a été l’oeuvre de tout le peuple algérien, mais qu’elle est l’affaire de tous les citoyens », a noté le FFS. C’est la raison pour laquelle, ce dernier appelle les institutions de l’Etat, les enseignants, le mouvement associatif, ainsi que les médias à conjuguer leurs efforts pour contribuer à la réussite de cette initiative. 

Samira Saïdj

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