L’université Akli Mohand Oulhadj paralysée

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L’université Akil Mohand Oulhadj de Bouira a été paralysée, dans la journée d’hier, par une grève générale à laquelle ont appelé des comités estudiantins. A l’origine de cette nouvelle action de protestation, l’exclusion, jeudi dernier, de trois étudiants du département des sciences économiques. Un mouvement de solidarité et de mécontentement qui a touché tous les départements de l’université Akli Mohand Oulhadj, ainsi que le nouveau pôle universitaire. Hier donc, l’ensemble des facultés de cette université ont été désertées par les étudiants, qui qualifient la décision d’exclusion de leurs trois camarades d’arbitraire et d’injustifiée : «Nos camarades n’ont même pas été informés de cette décision. Ce n’est que dans la matinée de jeudi qu’ils ont été surpris, se voyant interdits d’accès au campus !», dira un représentant syndicaliste. Notre interlocuteur nous apprendra également qu’une marche de protestation est programmée pour aujourd’hui, dimanche : «Normalement c’est sur la base d’une décision du conseil de discipline qu’on décide d’exclure un étudiant de l’université. Mais malheureusement, les responsables de l’université n’ont pas respecté le règlement intérieur et ont décidé tout simplement, de les exclure à cause de leur activité syndicale au département des sciences économiques ! Les étudiants ont décidé à l’unanimité d’organiser une marche dans la ville de Bouira, et ce, afin de dénoncer cette décision arbitraire». Les étudiants grévistes réclament l’annulation pure et simple de cette décision : «Nous réclamons la réintégration immédiate et inconditionnelle de nos trois camarades qui n’ont fait qu’exercer leur droit syndical. Les responsables de l’université doivent répondre favorablement à cette revendication, faute de quoi, la grève continuera !», lancera un étudiant de la faculté des sciences appliquées. 

O.K.

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