Les travailleurs du centre de formation professionnelle et d’apprentissage, Lekhel Younes, sis au chef-lieu de wilaya, ont observé hier, un débrayage d’une demi-journée, à l’appel de leur syndicat autonome SNTFP, pour réitérer à la tutelle leur plate-forme de revendications socioprofessionnelles. « Nous avons décidé de recourir à ce débrayage suite au silence et au mutisme observés par le DFEP devant les revendications socioprofessionnelles soulevées par les travailleurs auprès de la tutelle. Ce responsable continue de temporiser et de fermer la porte à un dialogue serein et objectif afin de régler les problèmes en suspens », indique le conseil syndical du CFPA Lekhel Younes, dans une déclaration rendue publique. Ces grévistes réclament essentiellement « la distribution des logements restés bloqués, l’assainissement de la situation des logements d’astreinte et la création d’une coopérative immobilière dans l’enceinte du centre », lit-on dans ladite déclaration. « Il y a six logements destinés au personnel de l’établissement qui ne sont pas encore distribués. Deux d’entre eux ont été même affectés illégalement à la DFP. Aussi, il y a des logements d’astreinte occupés toujours par des retraités, alors que des fonctionnaires du CFPA n’ont pas de logements », nous a affirmé un membre du SNFTP du CFPA Lekhel Younes. En outre, ces travailleurs, qui réclament une solution pour l’agence comptable du CFPA en prévision du départ en retraite de l’agent actuel, exige « la restitution du véhicule de service mis à la disposition de la DFP par décision du directeur de wilaya depuis plus d’une année ». « Nous ne comprenons pas pourquoi la DFP a pris le véhicule du service de notre établissement, alors qu’il est le plus grand CFPA de la wilaya avec 1000 apprentis et plus de 100 travailleurs. En plus, et malheureusement,ce véhicule est actuellement utilisé à des fins personnels. Nous avons besoin de ce véhicule pour assurer les déplacements des enseignants à l’effet d’effectuer les suivis des apprentis en milieu professionnel », a-t-on déploré. Par ailleurs, ces travailleurs menacent de recourir à une grève cyclique de trois jours, si aucune réponse n’est donnée à leurs doléances.
Boualem Slimani