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Sidi Naâmane des habitants du chef-lieu et des villages environnants montent au créneau : Le siège de l’APC fermé

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Le siège de l’APC de Sidi Naâmane, une commune située à quatre kilomètres au Nord du chef-lieu de la Daïra de Draâ Ben Khedda a été fermé durant la journée d’avant-hier. Ils étaient des dizaines d’habitants du chef-lieu communal et des villages environnants à répondre à leurs comités de villages respectifs pour être au rendez-vous de la mâtinée du dimanche afin de procéder à la fermeture du siège de leur APC. Les mots d’ordre sont aussi variés que nombreux: « Halte à la dégradation de notre chef-lieu de commune, de nos villages. Nous dénonçons la gestion opaque du maire « . Les habitants crient leur ras-le-bol dû au marasme entretenu par le maire et son exécutif. « Nous dénonçons cette situation insupportable » nous confient les protestataires.  D’autres soulèvent les innombrables problèmes que vivent ces habitants dans leur vie quotidienne. Ils citent, en premier lieu, le cas de l’insécurité : » Nous ne pouvons pas continuer à supporter cette situation qui a duré de longues années. Il est temps que l’État reprenne le contrôle de ce qui se passe dans cette commune: vols, agressions entre autres ». L’aménagement urbain fait partie de leurs revendications. Un aménagement qui tarde à se concrétiser : »Nous avons l’impression que ce projet pourtant inscrit, tant miroité est tombé à l’eau et le P/APC ne semble pas s’inquiéter » nous confie un autre citoyen au fait de la situation. Son collègue enchaîne : »L’exécutif communal n’honore pas les engagements et autres promesses faits lors de la campagne électorale ». L’éclairage public est aussi un autre point qu’ils revendiquent car la plupart des rues du chef-lieu et celles des villages sont plongées dans le noir, ce qui favorise tout dépassement et à une certaine heure de la nuit, il ne faut pas s’attarder dans les lieux publics pour rentrer chez soi. L’assainissement et l’AEP constituent les deux points constamment revendiqués:  » ils ne trouvent pas de solution et c’est l’une des principales causes des conflits entre l’administration et les administrés et qui poussent, aujourd’hui, les habitants de Sidi Namane à exiger « le départ du maire et de son exécutif ». Sidi Namane n’échappe pas au phénomène du commerce informel qui s’étend de plus en plus: » Nous risquons de voir nos trottoirs squattés et prendre le triste décor que ceux de Draa Ben Khedda » nous avance avec amertume un jeune étudiant gagné déjà à son âge, par l’inquiétude.

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Àrous Touil

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