Les élus FFS tirent sur le P/APC

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La section du Front des forces socialistes (FFS) de Ouaguenoun dénonce dans une déclaration rendue public, hier la gestion du maire jugée « catastrophique ». Une gestion qui, d’après eux, menace de mettre en danger les perspectives de développement de la région.  Dans le document transmis à la rédaction, les élus du Front des forces socialistes (FFS) à l’assemblée populaire communale de Ouaguenoun estiment que le maire « n’en fait qu’à sa tête ». Affirmant que ce dernier « fait le vide autour de lui en écartant tout ceux qui pourraient lui faire de l’ombre ou le gêner dans ses visées inavouées ». La section FFS de Ouaguenoun n’omet pas de rappeler au préalable que le président actuel de l’APC doit la place qu’il occupe à une alliance. Puisque, expliquent-ils « il a été porté à la tête de l’APC par une alliance entre les élus des autres formations politiques à savoir le Rassemblement national démocratique (RND), le Front des forces socialistes (FFS) et le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) ». Dans le même sillage, la déclaration explique que cette alliance, « était censée barrer la route aux élus indépendants auxquels le maire ne faisait pas confiance, et pour preuve, ces  derniers avaient boycotté la cérémonie de son installation » rappelle-t-on dans le même document. Ainsi et en plus de « dénoncer les agissements et la gestion catastrophique et anarchique du P/APC de la commune et de son exécutif », les élus parlent aussi d’un fait « plus grave ». Citant ainsi « la gestion des projets communaux, qui laisse transparaître, à la fois l’inexistence d’un minimum de culture gestionnaire, et une propension à l’autoritarisme dans ses rapports avec autrui » écrivent-ils dans la déclaration. Un document qui d’après les signataires tend à « rappeler à Mr le maire qu’il doit être au service de tous les citoyens sans exclusive ». Préférant ainsi user d’une déclaration « loin de l’invective et de l’insulte » ajoute-t-on. Les élus du FFS à l’assemblée de Ouaguenoun affirme que la situation actuelle « risque d’aggraver les clivages sociaux économiques, déjà profonds, et de mettre en danger, à jamais, les perspectives de développement de notre région » terminent-ils leur écrit.

T. Ch.

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