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Boumerdès à l'initiative de la direction des services agricoles : 11 000 tonnes de pommes de terre déstockées

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Descendu sous le seuil des 40 DA dans la plupart des marchés de Boumerdès, durant deux ans et jusqu’au mois d’août dernier, le prix du kilogramme de la  pomme de terre varie actuellement entre 80 et 90 D.A. En vue de faire face à la hausse de ce tubercule, dont aucun ménage algérien ne peut se passer, la direction locale des services agricoles prévoit d’en déstocker une quantité de 11 000 tonnes. S’exprimant avant hier jeudi, en marge d’une journée d’orientation agricole sur l’utilisation des produits phytosanitaires,  le directeur des services agricoles, Mohamed Kharroubi, à indiqué que « le déstockage en question se fera par étapes, nécessairement, pour éviter tout déséquilibre entre l’offre et la demande ». La première quantité de pommes de terre déstockée, prévue à très court terme, en cette période de manque de sa production, s’élève à 700 tonnes, alors que d’autres quotas seront injectés avant le mois d’avril, a t-il précisé.

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Les causes de la flambée du prix de la pomme de terre sont imputées par le même responsable local du secteur aux fortes chutes de pluies ayant, depuis plusieurs semaines, empêché sa récolte et retardé l’acheminement de certaines quantités d’autres wilayas du pays.

S’en tenant à la règle économique classique, d’autres responsables de la direction locale du commerce affirment, eux, que la cause de la  flambée est due à la faiblesse de l’offre sur le marché. Et l’on ajoutera, dans le même ordre d’idées, que le monopole exercé comme toujours, par certains mandataires, ayant pu se procurer facilement des quantités déterminées de ce légume directement auprès des agriculteurs, en imposent maintenant le prix à leur guise. L’opinion s’étonne, elle, des raisons de la hausse du prix  de la pomme de terre ayant de surcroît entraîné celle d’autres légumes,  comme la carotte et l’oignon, alors que la wilaya, qui dispose d’un système de régulation de produits agricoles à large consommation, a signé des contrats, ces dernières années, avec des propriétaires locaux de chambres froides, au sein de l’annexe de l’office national de l’aliment du bétail ( O.N.A.B ) de Corso.        

Salim.Haddou

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