Les flèches décochées, hier, par le président de l’APW de Béjaïa en direction du wali, Hamou Ahmed Touhami, lui reprochant notamment d’avoir fait la sourde oreille s’agissant de ses «multiples correspondances», a fait réagir la chargée de communication de la wilaya. Celle-ci rappelle d’emblée dans un communiqué transmis à notre rédaction qu’«il existe deux organes au sein de la wilaya (d’après le code de wilaya), il y a le wali d’un côté et l’assemblée populaire de wilaya. Concernant les accusations du P/APW, le wali ne répond qu’aux délibérations de cette assemblée et non au président. Celui-ci doit se réunir avec ses élus d’abord.» La même source précise en outre que «cette assemblée est en dysfonctionnement depuis 5 mois, reconnu d’ailleurs par le président lui-même qui a utilisé ce motif comme excuse pour ne pas participer à la rencontre de formation organisée récemment par le ministère de l’Intérieur au profit des 48 présidents d’APW du territoire national. Quant aux commissions, il y a lieu de signaler que des véhicules sont mis à la disposition de l’APW ; ils n’ont qu’à les utiliser pour leurs sorties de travail. Et d’un autre côté les opposants qui ont obtenu la majorité ont désigné eux aussi d’autres membres de commissions, donc il est difficile de travailler dans de telles conditions.» La chargée de communication de la wilaya de Béjaïa, Mme Kahina Ziani, souligne, par ailleurs, que «le wali espère et attend le dénouement de cette crise au sein de l’APW qui n’arrange personne surtout pas le développement local de la wilaya. Il lance un appel a tous les élus afin de mettre de côté les conflits partisans et œuvrer tous ensemble, main dans la main, pour l’amélioration du cadre de vie des citoyens qui demeurent seuls otages de ce blocage.»
F. A. B.