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FFS : Mohamed Nebbou, à propos du projet de la conférence nationale du consensus : «Pas question d’y renoncer»

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«Il faut enclencher un consensus constituant», c’est ce qu’a déclaré, hier, le premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), lors d’un meeting populaire organisé dans le cadre de la commémoration du 35ème anniversaire du Printemps berbère et de la journée du militant qui coïncide avec le 7 avril de chaque année.

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C’était l’occasion pour le premier secrétaire national du FFS, M. Mohamed Nebbou, de présenter et d’expliquer son initiative. C’est devant une salle archicomble que le premier secrétaire national du FFS a affirmé que son parti politique a adopté l’initiative de reconstruction d’un consensus national et il n’est pas question pour le FFS, a-t-il dit, « d’y renoncer ». Il a dans ce sens exprimé la volonté de son parti d’aller jusqu’au bout de sa démarche visant la concrétisation du projet de reconstruction du consensus national. Selon M. Mohamed Nebbou, « la sortie de crise ne peut advenir sans la reconstruction d’un consensus national ». Le premier secrétaire national du FFS fera savoir dans ce contexte que « la reconstruction du consensus national permettra le respect des lois, le respect des droits de l’Homme et du droit syndical, la séparation du pouvoir et la souveraineté nationale ». D’après lui, « la reconstruction d’un consensus national ne peut pas réussir sans l’implication profonde de la jeunesse algérienne, de la femme, des syndicats autonomes et des associations algériennes ». Il a, à cet effet, lancé un appel à tous les partis et personnalités politiques, ainsi que la société civile pour faire aboutir cette initiative. Par ailleurs, M. Nebbou a insisté sur le fait que la langue amazighe n’est plus une question marginale. «Le FFS a fait de la langue amazighe une question nationale, ce n’est pas une revendication isolée des autres revendications politiques», a-t-il expliqué. «Notre ligne politique est connue. Nous militons pour le changement», a-t-il souligné. Il a réitéré à cet effet, la nécessité d’un changement pacifique et démocratique dans le pays. Le FFS compte organiser un bilan sur l’initiative de reconstruction d’un consensus national au niveau de toutes les structures du parti qu’il rendra publique par la suite. Revenant, en outre, sur la «Journée national du Militant» qui coïncide avec le 07 avril, date de l’assassinat de Ali Micili, le Premier secrétaire national du parti exige «la vérité sur l’assassinat de feu Ali Micili».

L. O. Challal

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