Accueil Évènement Le personnel de l’EPSP dénonce l’insécurité

Bouira Suite à l’agression d’une de leurs collègues au niveau de la polyclinique de Oued D’houss : Le personnel de l’EPSP dénonce l’insécurité

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À l’appel de la section locale du syndicat algérien des paramédicaux (SAP), le personnel de l’EPSP (établissement public de santé de proximité) de la ville de Bouira a observé durant la matinée d’hier, un sit-in devant le siège de leur administration, pour dénoncer «le climat d’insécurité qui règne au sein de l’ensemble des polycliniques de la wilaya de Bouira».

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Les protestataires ont réclamé l’application des accords entre le ministère de la Santé et celui de l’Intérieur pour l’installation d’un poste de police devant chaque établissement pour y assurer la sécurité lors de l’exercice de leur fonction. En effet, d’après les déclarations des syndicalistes, cette action a eu lieu suite à une agression physique, dont a été victime une infirmière enceinte, exerçant à la polyclinique du quartier Oued D’hous, lundi dernier. « Le jeune agresseur s’est présenté vers 18h, accompagné de sa mère, pour une simple injection. La pauvre infirmière a, par accident, fait tomber l’injection par terre. Elle s’est vite ressaisie en remplaçant le flacon par un autre tout en s’excusant auprès de la patiente, mais cette dernière s’est montrée agressive à son encontre et a commencé à haussé le ton », raconte une autre infirmière présente lors des faits, avant de poursuivre : « Son fils, qui était assis dans la salle d’attente, a vite sauté sur notre collègue et n’a pas hésiter à la prendre en otage en fermant la porte de la salle de soins et il l’a malmenée ensuite. Les agents de sécurité ont dû forcer la porte pour libérer notre collègue, qui a été vite évacuée à l’hôpital où elle est hospitalisée actuellement. Elle est toujours sous le choc ». Pour M. Gueham, secrétaire général du SAP à Bouira, ce n’est pas la première fois qu’un cas d’agression soit signalé au niveau des structures de la santé de la wilaya de Bouira. « L’action d’hier est un acte de vandalisme et une violence extrême à l’encontre d’une femme en grossesse de huit mois, induisant à son hospitalisation. L’action d’aujourd’hui s’est faite pour interpeller les responsables du secteur sur nos conditions de travail à l’intérieur des services, car on ne pourrait plus exercer sans sécurité », estimera-t-il. Et d’ajouter : « les responsables ont été déjà saisis par plusieurs comptes-rendus et déclarations du syndicat. Nous appelons toutes les autorités à prendre les mesures nécessaires en vue d’assurer la sécurité du malade et du personnel ».                    

    O.K

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