«Je les défie d’apporter la moindre preuve d’intimidations»

Partager

Le directeur du commerce, M. Doghmane Okacha, a tenu à répondre aux déclarations des travailleurs du commerce affiliées au SNAPAP qui ont observé une journée de protestation, avant-hier, devant le siège de la cité administrative de Tizi-Ouzou, pour demander une commission d’enquête ministérielle. Le responsable local du secteur du commerce déclarera d’emblée : «Pour moi c’est une journée de grève illégale et non de protestation». Pour ce qui est de la situation socioprofessionnelle des chefs d’inspections territoriales soulevée par les protestataires, il dira : «33 fiches de veux ont été remises aux agents de contrôle remplissant les conditions de permanisation aux postes de chefs d’inspections. Malheureusement, aucune réponse favorable n’est parvenue à nos services. Ils ont toutes les conditions de nomination, mais ils ont refusé pour divers motifs et c’est pour cette raison qu’elles sont gérées par des intérims». Parlant de ces inspections, au nombre de 04, ouvertes en 2012 et regroupant une centaine d’agents, il précisera en disant : «C’est mon initiative. Elles n’existaient pas avant». Au sujet des intimidations soulevées par les grévistes, il dira : «Je les défie d’apporter la moindre preuve d’intimidations». Concernant l’audience qu’il a refusé d’accorder aux représentants du SNAPAP, il répondra : «C’est vrai qu’ils sont venus me voir, mais je leur ai dit j’étais pris par le travail et que je n’avais pas le temps, c’est tout ! Ma porte n’a jamais été fermée à personne». Il soulignera au passage que ses services ont fait l’objet de trois commissions d’enquête de la direction de Blida, à sa demande, et qu’aucune anomalie n’a été relevée. Pour ce qui est de la disparition de procès verbaux, il défiera le SNAPAP d’apporter des preuves : «ça reste à prouver ! Je les défie d’apporter des preuves» En ce qui concerne le contrôle de l’informel à DBK, il dira : «Je n’ai jamais dit à mes agents d’aller contrôler l’informel seuls. Ce travail se fait dans le cadre des commissions de daïras chargées de lutter contre les agressions de l’environnement et composées en plus des agents de contrôle, du bureau de l’hygiène communale, des services de sécurité et de l’environnement ainsi que des collectivités locales». Par rapport au fait que l’inspection territoriale d’Azazga ne contrôle pas la localité d’Azeffoun qui relève pourtant de sa juridiction, M. Doghmane répondra aux SNAPAP que «c’est suite au mécontentement des commerçants d’Azeffoun et dans l’esprit d’apaiser la situation que j’ai demandé à ce que Azeffoun soit contrôlée par les agents de Tizi-Ouzou comme c’était le cas avant 2012». Pour ce qui est des confrontations entre les commerçants et les agents de contrôle, il dira : «Je ne peux pas être insensible quand un opérateur important de la région, qui fait travailler plus de 1000 ouvriers, est convoqué à 12 reprises pour un seul contrôle, au point où il est allé déposer plainte». Quant à l’agression physique, il dira «Je n’ai jamais agressé qui que ce soit, mais il est vrai que l’un de mes agents fut victime d’un mauvais comportement de la part du chef d’inspection de Draâ El-Mizan que j’ai d’ailleurs relevé de ses fonctions». En ce qui concerne l’application de l’organigramme de cette direction, il répondra : «L’organigramme de la direction du commerce est appliqué à la lettre. Je précise qu’il n’a jamais été appliqué que depuis mon arrivée à la tête de cette direction».

Taous.C

Partager