Opposition à l’installation d'une agence de la Sonelgaz

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Les habitants des 221 logements AADL de Boudouaou, au Sud-ouest de Boumerdès, viennent d’exprimer de nouveau leur détermination à préserver l’aspect architectural de leur cité. A travers une pétition signée et envoyée récemment au wali, ainsi qu’à d’autres responsables d’instances étatiques locales, ils ont réitéré leur opposition à l’installation d’une agence Sonelgaz (SDA). Pour les signataires de cette pétition, au nombre de cinquante, la direction départementale de cette société nationale de l’électricité et du gaz a «transgressé la loi en vigueur prévoyant que tout espace dans une cité est réservé aux résidents». Ils rappelleront, à juste titre, cette disposition juridique qui régit les espaces des cités pour les seules fins de loisirs de leurs habitants et non pas à des fins commerciales. Les signataires de cette pétition se disent fortement gênés par le va et vient incessants des clients dans une atmosphère où les règles de la bienséance ne sont nullement respectées. «Nous ne pourrons jamais accepter la présence de cette structure commerciale, qui gêne et perturbe la vie paisible de nos familles, dans notre quartier», s’insurgeront-ils encore. Et ils espèrent que la direction générale de l’AADL entreprendra, tout au moins, des mesures de réaménagement de cette entreprise de l’énergie, en «déplaçant l’entrée de celle-ci vers l’extérieur de la cité». Les protestataires déplorent, dans la foulée, le non nettoiement du réseau d’assainissement. «Nous vivons dans des immeubles où les caves sont remplies d’eaux usées et de saleté alors que nous souhaitons rendre notre cité plus accueillante», ajoutera l’un des représentants des protestataires. Des requêtes ont été envoyées, depuis 2013, par le collectif de ses résidents, aux instances concernées, dans l’optique de préserver leur espace vital, avec aménagement de lieux de loisirs, en s’opposant à toute occupation illégale de leurs propriétés immobilières. «Malheureusement, notre site est toujours abandonné», se plaindront-ils, en affichant leur volonté de rester mobilisés jusqu’à gain de cause.

Salim Haddou

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