Vers la relance de l’enseignement professionnel

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Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, a fait état d’un document qui sera présenté prochainement, au gouvernement pour relancer l’enseignement professionnel. Intervenant aux ondes de la chaine 3 de la radio nationale, le ministre a assuré que le dit document contient une série de propositions pour améliorer l’enseignement professionnel. «C’est une réflexion et une proposition de solutions pour relancer le secteur de l’enseignement professionnel», a affirmé M. Mebarki. Ce dernier a indiqué que cela cible à concrétiser les objectifs «importants» de l’enseignement professionnel. «C’est un nouveau cursus qui cible à prendre en charge les enseignements techniques qui étaient assurés par l’éducation nationale et n’existent plus maintenant», a encore expliqué M. Mebarki. Par ailleurs, le ministre a souligné que «former utile» est l’objectif primordial de son secteur pour satisfaire la demande du marché national en matière de main d’œuvre et de métiers. «On essaye de répondre aux besoins exprimés par le développement national en matière de ressources humaines», a-t-il dit. Dans ce sillage, M. Mebarki a estimé que la nomenclature des spécialités qui est révisée chaque deux ans est suffisante pour atteindre cet objectif. «Je pense qu’il n’y a aucun problème de nomenclature de définition de formation à développer, mais il y a un manque de main-d’œuvre», a-t-il précisé. Selon le ministre, cela n’est pas du ressort de son département, mais plutôt un problème de mentalité. «Dans la société tout ce qui est manuel et formation est délaissé», a-t-il noté. Pour illustrer ces dires, M. Mebarki a cité l’exemple de la plomberie. «Nous avons 1 200 établissements de formation, dont la moitié font de la plomberie, mais les citoyens ne trouvent pas facilement un plombier», a-t-il dit. Mais selon l’invité de la radio nationale, les choses commencent à changer et les jeunes s’orientent davantage vers la formation professionnelle. En effet, le premier responsable du secteur a souligné que son département est en train de travailler avec celui de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur pour réviser le système d’orientation.

Samira Saïdj

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