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Sour El-Ghozlane : Découverte d’ossements sur la place d’arme

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La ville de Sour El-Ghozlane est un livre d’Histoire ouvert devant nos yeux émerveillés par la grandeur des découvertes que nous ne cessons de faire quotidiennement. Cette fois, ce n’est ni ses murs en pierres de taille qui l’enceignent comme une citadelle ni celles couvertes d’inscription latines qui témoignent des faits marquants de son Histoire, encore moins des demeures et des établissements publics élevés dans le plus pur style colonial. Non, cette fois, le fait qui défraie historiquement la chronique est autre. Lors de la visite, jeudi dernier, du wali à Sour El-Ghozlane, un citoyen nous a fait part de la dernière découverte d’ «un corps de femme morte il y a très longtemps, mais admirablement conservé et ayant deux grandes chaines d’or autour du cou.» Le même citoyen qui attirait notre attention sur la disparition récente du grand poète de langue française, Messaour Boulenouar, nous apprenait dans la foulée l’existence d’un CD où celui-ci définissait sa propre esthétique et sa conception du vers libre. Sous le coup de cette découverte qui peut paraître extraordinaire, mais qui ne l’est réellement que pour ceux qui ne connaissent ce site qui portait autrefois le prestigieux nom d’Auzia et sur lequel se dresse aujourd’hui la ville des gazelles. Sous le coup, donc, de cette découverte, nous en ouvrions-nous même de cette découverte au premier responsable de la wilaya. Sa réponse a été que ce n’était qu’une rumeur. La vérité est qu’il s’agissait d’ossements dont on était incapable de situer exactement l’époque. Pour en avoir le cœur net, les autorités locales ont fait appel à des experts. Les résultats de cette expertise seront connus dans une semaine, selon le wali. Pour lui, s’il s’avère que ces ossements avaient une origine fort ancienne, aucun projet localisé sur la place d’arme où ces ossements ont été découverts ne serait réalisé. Ainsi, l’extension de l’école paramédicale prévue en ces lieux. Mais si l’expertise se révélait négative, c’est-à-dire s’il s’agissait d’ossements récents, ils seraient réinhumaient et les projets qui y sont implantés seront maintenus en lieux et places.

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Aziz Bey

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