Pour l'éradication de la violence à l'égard des femmes

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“T’en vas pas, si tu l’aimes t’en vas pas, papa si tu l’aimes dis lui qu’elle est la femme de ta vie…», c’est le début d’une chanson fredonnée, hier mercredi, par les enfants de la crèche  »Essabiya » du centre-ville de Boumerdès. La réinterprétation de ce poème musical de Joyce Jonathan, avec comme titre  »Arrête ça papa », a créé une folle ambiance au centre culturel islamique, où se déroulait les festivités de la Journée mondiale du vivre ensemble, coïncidant avec le 25 novembre, qui s’articule essentiellement sur la lutte contre toute forme de violence à l’égard des femmes. Le directeur de l’action sociale a insisté dans son allocution de bienvenue aux présents, sur l’importance de cet événement lancé sous l’égide du ministère de la Solidarité nationale, en coordination avec la fondation méditerranéenne du développement durable, Djanatu El-Arif. Ce responsable tiendra à rappeler, en cette occasion, les recommandations des hautes instances du pays, concernant la promotion continuelle de la femme en Algérie, où elle joue, comme ses semblables partout dans le monde, un rôle de premier plan dans l’affranchissement de la société des différentes entraves. Après l’intervention brève de deux enfants de l’école primaire privée Albert Einstein, l’une en arabe et l’autre en français, sur l’impérative nécessité de vivre ensemble dans une société avec reconnaissance intégrale des droits de la femme, d’autres écoliers ont joué avec brio une pièce théâtrale sur ce thème précis. La conférence animée juste après par la psychologue, Mme Amel Bouteldji, s’était axée sur les répercussions des torts causés à la femme, tant physiques que verbaux, en expliquant substantiellement que le progrès de la société ne peut être, loin s’en faut, exclusivement réalisé par la gente masculine. L’événement a été immortalisé en outre, par la distribution de chaises roulantes à des femmes handicapées, parmi elles des étudiantes. D’autres femmes y ont bénéficié d’appareils de cuisine et de tapisserie, et ce, dans le cadre du programme de la famille productive, encadré par une association féminine locale. Une collation a été organisée, enfin, au hall de l’institution susmentionnée, où d’autres corporations mettaient en relief leur savoir-faire dans un domaine précis.

Salim Haddou

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