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Comme celui qui danse pour un aveugle : Les Bisounours de l’islam

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On continue à pleurer Paris sur un arrière fond «bleu blanc rouge». On ignore le massacre de Kenya et celui du Mali. On verse quelques larmes de crocodile sur une crèche bombardée en Syrie. D’autres se remémorent le huit clos de la décennie noire et rappellent que ni Cheikh Hollande, encore militant de base de la gauche caviar avec sa concubine Ségolène, ni Obama, alors en vacances chez ses grands parents en Afrique, n’avaient écrit sur le tee-shirt «je suis Algérie». Pendant ce temps, à At Rgad, La Besace et Besace junior (oui, le senior a fait des petits) ne sont concentrés que sur les opérations arithmétiques. Ils révisent les cours de calcul du préscolaire pour informer, sans risque de se faire tapoter les doigts par l’instit, de ce qui reste des 19, après la valse de «je me retire, j’y entre». Mais la valse étant par sa nature en perpétuel mouvement, leur calculette ne retint aucun chiffre. Du coup, ils braquent leur armada médiatique sur du lourd : «le FFS exige !» Estimant que rien n’a changé et qu’il faut toujours attendre que la constitution soit mise au propre, Rezki Dezdeg propose à ses amis d’aller voir à quoi ressemble et à quoi pense Al Baghdadi, le calife autoproclamé de la haine. Décor apocalyptique sur ce que fut le grand boulevard de Falloujah. Partout des drapeaux noirs affirmant qu’il n’y a de dieu que Dieu. Une centaine de barbus armés jusqu’aux orteils sont en faction devant une grande bâtisse. Kaci l’angoisse et ses amis y entrent. À l’intérieur, tout un autre décor. Les jardins de Babylone y sont inventés en plus petit. Des canaris, chardonnerets voltigent autour d’un grand jet d’eau implanté au centre de l’immense cour. Des jeunes filles, sorties droit des «Mille et une nuits», pressent le pas vers une porte en bois massif. Derrière la porte, un véritable harem. Un barbu affalé sur un divan se laisse tripoter par des mains thaïlandaises. De temps à autre, il se redresse légèrement pour mordre dans des bananes importées d’Israèl.

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– Bonjour Daesh ! Dites, votre Paradis vous l’avez avant l’heure !

– Maudis soit Satan ! Où te caches-tu ennemi de Dieu ?

– Tu te goures Daesh, je suis ami de Dieu. Ami, amour, tu connais ? En fait, nous voulons juste savoir pourquoi tu tues, tu fais tout le contraire de ce que prescrivent l’islam et les autres religions monothéistes.

– Je ne tue point. Dieu seul tue. Je ne suis que son exécuteur. J’entends ce que racontent les bisounours de l’islam. Ils vous trompent !

– Comment ça ?

– Il n’y a pas d’un côté l’islam et de l’autre le musulman. Tout ce que je fais est puisé du livre saint. Vous dites que vous êtes algériens, alors demandez à Soheib Bencheikh, lui il sait.

– Il a compris que vous ne pouvez pas nous réformer, avant de réformer notre support.

– Dis Daesh, ces femmes, cette bouffe c’est haram, non ?

– C’est haram pour vous les kafirs, pas pour nous les moudjahidine.

– Dis Daesh, mais votre projet ne va pas aboutir. Le monde entier est contre vous.

– Hahahah ! Au contraire, les plus influents de ce monde sont avec nous : nos frères du Qatar et de l’Arabie Saoudite, nos amis d’Amérique et d’Israël et d’autres encore. Il n’y a que ce soldat Poutine qui joue le Zorro.

T.O.A

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