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Université de Béjaïa faculté des sciences exactes : Les enseignants mettent fin à leur grève

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En grève illimitée depuis trois mois pour s’opposer à la délocalisation de leur faculté du campus Targa Ouzemour vers le nouveau campus d’Amizour, les enseignants de la faculté des sciences exactes (FSE) ont décidé de mettre fin à leur action de protestation, suite à deux réunions tenues, dernièrement (24 et 25 novembre), avec le chef de l’exécutif de wilaya. Ce dernier avait déjà manifesté sa disponibilité à écouter les parties impliquées dans «ce conflit», pour trouver une issue favorable aux problèmes existants. La décision du corps professoral de la FSE de sursoir à sa grève a été prise après avoir reçues plusieurs assurances de la part du wali de Béjaïa, M. Ould Salah Zitouni. «Suite à la confirmation de l’annulation de la décision de délocalisation de la faculté des sciences exactes vers le campus de droit d’Amizour, suite à (son) engagement d’ordonner le retrait des enseignes installées au campus d’Amizour et la mise de fin de fonction du doyen contesté l’assemblée générale des enseignants de la FSE, qui s’est tenue mercredi 25 novembre 2015 à 10h, a pris la décision à l’unanimité de mettre fin au mouvement de grève», a-t-on lu dans le communiqué de la l’AG des enseignants de la FSE de l’université Abderrahmane Mira de Béjaïa. Par ailleurs, ces enseignants, qui s’engagent «à rattraper tous les retards occasionnés par la crise», tiennent «à rendre hommage au wali de Béjaïa pour sa disponibilité sa sagesse, sa clairvoyance et son sens de responsabilité», a-t-on appris dans le même document. Revenant à l’origine de ce conflit qui a pris en otage les étudiants de cette faculté trois mois durant et a failli provoquer une année blanche, l’assemblée générale des enseignants de la FSE porte «l’entière responsabilité au premier responsable de l’université dans le retard pédagogique, les blocages causés au niveau des activités scientifiques et administratives, les préjudices moraux suite aux intimidations : mises en demeures, blocages des documents administratifs, harcèlement moral du personnel ATS et la négligence avérée du patrimoine de la FSE (documents, archives et locaux», relèvent-ils dans leur communiqué. Décidés donc à relever le défi du rattrapage du retard flagrant accusé suite à ce conflit, ces enseignants n’ont pas manqué de dénoncer «l’irresponsabilité et le manque de sagesse de la direction rectorale de l’université de Béjaïa dans ses décisions, qui ont abouti au pourrissement durant ces trois mois». Pour rappel, le recteur de cette université avait déjà appelé les enseignants et les étudiants de la FSE «au dialogue et à travailler la main dans la main» pour racheter le temps perdu, sachant que les examens du rattrapage de l’année précédente n’ont pas encore été organisés.

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B. S.

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