Le secteur des finances paralysé par une grève de trois jours

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Le secteur des finances de la wilaya de Bouira a été paralysé hier, par une grève des employés. D’une durée de trois jours, ce mouvement de grève qui a touché les directions des impôts, du trésor public et des recettes communales, a été initié par la section locale du syndicat SNAPAP.

Les grévistes qui ont soulevé plusieurs revendications pour l’amélioration de leurs conditions de travail, ont dénoncé «le mutisme de la tutelle qui tarde à régir à nos revendications légitimes». Dans leur plateforme de revendications adoptée le mois de Mars dernier dans la wilaya de Batna, les employés de ce secteur névralgique ont cité une dizaine de points, dont entre autres, la mise en place d’une nouvelle prime indemnitaire pour l’ensemble des corps du secteur, la révision des régimes indemnitaires à la hausse, la révision des primes de rendement à hauteur de 30%, la mise en place d’une prime de départ à la retraite à l’image des autres secteurs de la fonction publique, la mise en place d’un statu particulier au profit des travailleurs des finances et la suppression de l’article 87 bis de la loi des finances.

Les travailleurs grévistes réclament, également, la révision du système de bonification des postes spécifiques et leur unification au sein des régies, la création d’une nouvelle indemnité pour les deux corps techniques et communs au taux de 30% ainsi que l’actualisation des majorations pour le personnel du Sud et des Hauts-Plateaux. Au final, ils demandent la redéfinition d’un statu juridique du cadastre en association des partenaires sociaux, la restructuration de l’ONS et le rejet de l’augmentation de 10%, accordée récemment aux corps communs.

À noter, pour la fin, que le taux de suivi de la grève a atteint les 100% des administrations des finances à l’échelle de toute la wilaya de Bouira, selon les syndicalistes du SNAPAP.

Cette grève a, cependant, pénalisé des centaines d’automobilistes, particulièrement durant cette période de l’achat des vignettes automobiles. Certains d’entre eux n’ont pas caché d’ailleurs, leurs mécontentement surtout que la période autorisée pour l’achat touche à sa fin.

Malik A.

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