«Le FFS ne restera pas en marge»

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Intervenant, hier, à la Maison de la culture lors de l’ouverture des travaux du congrès de la fédération de Béjaïa, le premier secrétaire national du FFS, Abdelmalek Bouchafa, a souligné que son parti refuse de participer aux «récurrentes et méthodiques campagnes de désinformation du pouvoir et de ses appendices».

Sans préciser la teneur de ces campagnes, l’orateur a laissé entendre qu’elles viseraient à «tromper l’opinion publique et parasiter la vie politique». L’intervenant a indiqué que le FFS n’a aucunement l’intention de rester en marge de se qui se passe en Algérie et dans le monde. Néanmoins, a-t-il poursuivi, «il se garde de prendre part aux initiatives du pouvoir, car elles constituent une erreur politique et une soumission, voire une connivence avec le pouvoir». «Les discours populistes et les politiques unilatérales et oppressives des tenants du pouvoir constituent un péril pour la continuité de l’État-nation et ne peuvent pas constituer une solution à la crise structurelle que traverse l’Algérie», a-t-il soutenu, en expliquant que «cette crise menace sérieusement l’avenir des Algériennes et des Algériens». Pour Abdelmalek Bouchafa, le salut de l’Algérie réside dans le consensus national initié par son parti. «Aujourd’hui comme hier, la priorité pour le FFS est de continuer à militer avec et aux côtés des Algériens pour bâtir un État de droit (…) conformément aux idéaux de novembre et de la plate-forme de la Soummam. Notre combat pour un changement pacifique permettra à notre pays d’être en harmonie avec les sacrifices de nos martyrs et les aspirations de notre peuple», a-t-il fait comprendre aux militants de son parti. Pour ce faire, Bouchafa a indiqué que son parti milite pour construire un large consensus national à même de permettre aux Algériens de participer à la prise des décisions les concernant. «Le consensus national constitue la seule et unique solution à la crise que nous vivons, notamment suite à l’échec annoncé des autres initiatives proposées par le pouvoir et quelques partis de l’opposition», a-t-il argumenté. Présent dans la salle, le sénateur de Tizi-Ouzou, le docteur Moussa Tamadartaza, a estimé que le «FFS a toujours été un vecteur d’espoir et non de désespoir». Lui succédant à la tribune, Chafaâ Bouaiche, député et chef du groupe parlementaire du parti, a fait remarquer que le «FFS restera un parti d’opposition au service des Algériennes et des Algériens fidèles aux idéaux d’Aït Ahmed», annonçant un travail de terrain et de proximité du plus vieux parti de l’opposition en vue de renforcer ses structures à travers toutes les communes de Béjaïa. Rebondissant sur les derniers projets de loi adoptés à l’APN, le député de Béjaïa a estimé que «ces projets visent à dépolitiser les Algériens», tout en les qualifiant de «liberticides».

D. S.

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