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Les cadres du FFS multiplie les rencontres de proximité : La campagne a déjà commencé !

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Durant la dernière quinzaine du mois de Ramadhan, le FFS a multiplié les rencontres en nocturne avec les militants et sympathisants du parti. A Aïn El Hammam, le sénateur Tamadartaza et Farid Bouaziz, fédéral de la wilaya de Tizi-Ouzou, ont animé à la bibliothèque, une conférence-débat sur les révolutions arabes. Les deux animateurs ont mis l’accent sur les dangers extérieurs et intérieurs visant à déstabiliser le pays à travers certains relais actionnés par les puissances occidentales. Le président de l’APW, en l’occurrence M. Klalèche, a présenté lui le bilan de l’APW durant ce mandat du FFS à la tête de cette assemblée de wilaya de Tizi-Ouzou, en critiquant notamment la gestion du RCD qui a gelé certains projets alors que les caisses étaient pleines, citant à titre d’exemple le nouveau stade de la wilaya, le concours du village le plus propre de la wilaya initié par feu Rabah Aïssat. Comme il a cité également les projets à réaliser à l’avenir, à savoir les zones industrielles génératrices d’emplois, notamment la zone de Souamaa, Tizi-Gheniff. Alors que des assiettes de terrains destinées à l’investissement dans la zone de Tala Athmane restent toujours nues à ce jour», a-t-il signalé en évoquant également d’autres projets à relancer, notamment le centre anticancéreux de 2 000 places de Draâ Ben Khedda, le barrage de Tizi N’Tlata, le pôle universitaire de Tamda… Répondant à une question sur l’organisation d’un référendum sur l’autonomie de la Kabylie, Tamadartaza a répondu qu’il est algérien et qu’il est “pour l’unité nationale et je ne partage pas l’idée de Ferhat”. “ En tant que démocrate, je respecte toutes les propositions et seul le peuple est souverain pour trancher…” Cependant, en réponse à une question pour ceux qui se disent appartenir au vrai FFS, Farid Bouaziz répondra : «Il n’y a qu’un seul FFS et c’est nous». M. Bouaziz invita ces derniers à une confrontation directe avec lui. «Personne n’est eternel au FFS. Aujourd’hui c’est moi, demain ça sera un autre. C’est cela l’alternance», lancera-t-il à l’assistance. «Quant à ceux qui ont quitté le parti, ils pouvaient faire leur ré-adhésion et libre aux militants de les porter aux postes de responsabilités par vote», tient-il à préciser. A Iferhounène, c’est M. Ladaouri Ramdane, élu APW, a animé une conférence-débat au siège de la section locale, ayant pour thème «Mobilisation citoyenne». À cet effet, le conférencier a appelé les militants du parti à investir le terrain en mobilisant les citoyens, tout en privilégiant les contacts avec la société civile par voie de communication et le travail de proximité à travers les différentes associations, les comités des villages, les syndicats et la communauté estudiantine afin de convaincre et faire adhérer le plus grand nombre de citoyens au projet de société du FFS. Comme il a mis aussi l’accent sur la confection des listes électorales dès maintenant et ne pas attendre le dernier moment des élections pour les confectionner à la hâte, «ce qui a porté préjudice au parti en perdant un grand nombre de son électorat», a-t-il souligné. Un autre jour, une autre conférence au siège de la section locale FFS d’Iferhounène, animée par Sadali Malik, ex-député de la première législation de l’aire de l’ouverture démocratique de 1997, et son camarade Machouche Amrane, secrétaire fédéral chargé de l’animation politique. Le thème «Conjoncture nationale et internationale, analyse et perspectives», où les deux conférenciers ont parlé de la situation actuelle de l’Algérie, notamment après la chute du prix du baril de pétrole. Par ailleurs et évoquant la participation tactique du FFS aux élections, l’ex-élu de l’APN citera à ce propos une réponse de Si El Hocine (que son âme repose en paix). «Ce n’est plus une participation tactique. Maintenant, c’est une participation stratégique», lui avait-il répondu. Et au député d’expliquer : «Participer aux élections c’est démontrer qu’on est sur le terrain en contact avec les populations, mais c’est avoir également voix au chapitre, aux assemblées élues, mais aussi avoir droit à la rencontre des chancelleries et délégations étrangères». Ensuite Malik Sadali fera un bref historique sur le parti. «Le FFS n’est pas seulement un parti d’opposition, mais il est également et avant tout un parti de propositions. La preuve, à chaque fois, le pouvoir reprenait les propositions de Si El Hocine pour se les approprier sous une autre appellation», a-t-il souligné.

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Madjid Aberdache

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