Rencontre des militants du FFS à Taskriout

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Dans le cadre de la célébration du 53e anniversaire de la création du Front des Forces Socialistes (FFS), la direction du parti a organisé, avant-hier, une rencontre des militants au niveau du centre culturel de Bordj Mira, dans la commune de Taskriout.

Cette rencontre animée par le chef du groupe parlementaire du FFS, en l’occurrence Chafaa Bouaiche, a vu la présence des militants des fédérations du parti de Taskriout, Ait Smaïl, Kherrata, Tizi N’Berber, Souk El-Tenine, Amizour. Le sénateur Brahim Méziani et le fédéral et député Rachid Chabati ont marqué de leur présence cette rencontre qui a débuté par l’hymne national suivie de la minute de silence observée à la mémoire du fondateur du parti, le défunt Hocine Aït Ahmed. Plusieurs intervenants, à l’instar de Fouad Amir, président de la section de Taskriout, de Nacer Abdoune, président de l’APC d’Aït Smaïl et membre de la commission d’éthique du parti, ont pris la parole pour souhaiter la bienvenue à toute l’assistance. Les trois conférenciers se sont ensuite succédé pour rappeler aux présents les efforts fournis par le plus vieux parti de l’opposition dans le but d’instaurer un État démocratique en Algérie. La création du FFS le 29 septembre 1963, l’assassinat d’Ali Mécili, l’arrêt du processus électoral de 1991, le contrat de Rome, le mémorandum envoyé aux généraux en 2001, en somme, toutes les dates culminantes qui ont jalonné le parcours du parti ont été revisitées par les conférenciers, et ce dans le but de montrer que le FFS a toujours été et restera loyal à l’Algérie et aux principes de la démocratie. Les intervenants n’ont pas omis d’égrener devant l’assistance les prises de positons courageuses et désintéressées du leader Hocine Aït Ahmed, car, «qui peut refuser de devenir Président ?», allusion faite au refus d’Aït Ahmed de prendre la présidence en 1992. Parlant des printemps arabes et de la situation qui prévaut aux frontières de l’Algérie, les intervenants ont rappelé que le FFS a toujours été contre le chaos. Il croit au changement pacifique, à l’instauration d’un État démocratique sans aucune effusion de sang. S’agissant de la situation économique et sociale à laquelle font face actuellement les Algériens, les orateurs ont pointé du doigt la mauvaise gestion et surtout l’impunité qui prévalent quand il s’agit de traiter les affaires de corruption qui ont secoué dernièrement le pays. Quant à la polémique autour du discours prononcé en langue arabe par le premier secrétaire, lors de la célébration du 60ème anniversaire du Congrès de la Soummam, un des conférenciers a simplement fait remarquer que le premier secrétaire qui vient d’une région arabophone a jugé utile de se prononcer dans une langue qu’il maîtrise pour éviter toute amalgame. Plusieurs militants ont eu le temps d’évoquer des problèmes à l’échelle locale et dénoncer le sous-développement de leurs communes respectives ainsi que le manque de débouchées chez les jeunes. Au terme de cette rencontre, les militants ont été invités à prendre part massivement au meeting prévu le 27 septembre à Béjaïa et celui du 1er octobre à Tizi-Ouzou.

Saïd M.

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