Les budgets prévisionnels de 2018 et 2019 prévus

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Le Projet de loi de finances 2017 prévoit les dépenses et les recettes des exercices 2018 et 2019, une démarche inédite qui s’inscrit dans le cadre de la réforme budgétaire. Ainsi, pour 2018 comme pour 2019, les dépenses budgétaires annuelles prévisionnelles sont fixées à 6.800 milliards de dinars (mds DA) dont 4.500 mds DA de dépenses de fonctionnement et 2.300 mds DA d’équipement. Pour ce qui est des recettes, 5.798,1 mds DA sont attendus pour 2018 dont 3.438,4 mds DA de ressources ordinaires et 2.359,7 mds DA de fiscalité pétrolière. Pour 2019, il est prévu 6.424,4 mds DA de recettes dont 3.780,8 mds DA de ressources ordinaires et 2.643,6 mds DA de fiscalité pétrolière. Ces montants peuvent toutefois faire l’objet d’un ajustement pour être fixés définitivement dans le cadre de la loi de finances de l’année considérée, précise l’exposé des motifs accompagnant le PLF 2017. Cette proposition de mesure, qui vient en application de l’article 50 de la loi de finances complémentaire 2015 portant sur l’institution d’un cadre budgétaire à moyen terme arrêté annuellement, permet une « meilleure visibilité de la politique budgétaire », selon l’exposé des motifs. Elle incite également les secteurs à « s’inscrire dans un objectif soutenable et contribue ainsi à améliorer l’information et la transparence des finances publiques », note le texte. Etabli sur la base d’un baril de pétrole à 50 dollars (contre 37 dollars dans les lois de finances depuis l’année 2008 jusqu’à 2015), le PLF 2017 prévoit 5.635,5 mds DA de recettes et 6.883,2 mds DA de dépenses. Pour rappel, concernant les trois exercices 2017, 2018 et 2019, le gouvernement s’est fixé un double objectif: rationaliser et plafonner les dépenses au niveau de celles de 2015 à savoir moins de 7.000 mds de DA et, de l’autre, tabler sur une hausse annuelle d’au moins 11% du produit de la fiscalité ordinaire, avait indiqué récemment à l’APS une source proche du ministère des Finances. Cette « Trajectoire budgétaire » va permettre d’équilibrer le budget de l’Etat pour pouvoir entamer, dès 2020, la mise en oeuvre de mesures concrètes et accélérées de diversification de l’économie », avait précisé la même source.

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