4 500 foyers à raccorder le 1er Novembre

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Quelque 4 500 foyers seront raccordés au gaz de ville le 1er Novembre prochain, à l’occasion du 62ème anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale, à travers la wilaya de Tizi-Ouzou.

Plusieurs communes sont concernées par l’événement, à savoir Aïn El Hammam, Fréha, Azazga, Yakouren, Azeffoun, Aghrib, Larbaâ Nait Irathen, Béni Douala, Mechtras, Bounouh, Draâ El-Mizan, Makouda, Aït Khelili, Aït Toudert, Tizi N’Tlata, Ouaguenoun, Mizrana, Tigzirt, Iflissen et Makouda, a-t-on appris de la Direction des mines et de l’industrie. Il est à noter que la wilaya a bénéficié de 237 160 raccordements, tous programmes confondus, soit 75%. «En 1999, la wilaya était à 9,7%», précise-t-on. Par ailleurs et concernant les raccordements restants à réaliser dans la wilaya, «ils sont au nombre de 78 418 foyers, correspondant à un réseau de distribution de 1875 km», a indiqué M. Ouchabane, chef de service énergie. A l’achèvement de ces projets, prévu initialement pour la fin 2018, selon lui, si tout se passe bien, le taux de raccordements dans la wilaya sera de 98,6%. Pour ce qui est du retard enregistré dans l’achèvement de certains projets, la direction parle notamment du problème d’oppositions. En effet, selon elle, «les citoyens s’opposent au passage du gaz sur leurs terrains alors qu’il s’agit de projets d’utilité public couverts par toutes les autorisations administratives». «Pratiquement, on a des oppositions sur tous les projets», précise-t-on. À titre d’exemple, M. Ouchabane a parlé du cas d’Ait Toudert où 30 oppositions ont été réglées, ce qui a pris énormément de temps, selon lui. «Le projet a commencé en 2011. Il était prévu sur deux ans mais ça a traîné». En outre, ce problème se pose aussi dans d’autres régions, ce qui a fait que l’avancement des travaux soit retardé en l’occurrence à Illilten, où les villageois ont arrêté les travaux pour achever le réseau de transport, Ait Boumahdi, Ouadhia village et Beni Douala. La direction espère pouvoir régler le problème pour que les foyers soient enfin raccordés au gaz. Si l’opposition est le problème majeur rencontré par la direction des mines et de l’industrie pour le raccordement au gaz dans la wilaya, celui du relief accidenté de certaines régions n’est pas des moindres aussi. En outre, le climat rude et la dureté du sol sont aussi parmi les problèmes rencontrés qui ralentissent l’avancement des travaux, selon ladite direction. Pour ce qui est de la trajectoire du gaz qui pose parfois problème aux citoyens et déclenche des conflits entre eux, «il y a un programme à suivre et des techniques à respecter, ce n’est pas au citoyen de déterminer par où débuter et où terminer», a précisé M. Ouchabane en faisant référence au problème enregistré récemment au niveau de Beni Mendès, où les habitants ont procédé à la fermeture de la daïra. L’autre problème relatif aux travaux de raccordement qui irrite le citoyen est la remise en état. Pour la direction, ce problème ne se pose plus vu que le précédent wali, en présence des P/APC, l’a réglé. «Il y a une caution de 5% sur le marché. La retenue de garantie au niveau de la Sonelgaz n’est libérée que si le P/APC délivre la main levée», nous a-t-il déclaré. Pour ce qui est de la cadence jugée parfois lente par les citoyens, la direction des mines et de l’industrie estime être dans les normes, vu que théoriquement une entreprise performante réalise 2 km par mois, alors que sur le terrain, les entreprises réalisent plus. Il est à noter que le nombre d’entreprises chargées de la réalisation des travaux de raccordement au niveau de la wilaya est de 81, selon M. Ouchabane.

Kamela Haddoum.

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