S. Ait Hamouda
Le wali de Tizi-Ouzou, nouvellement installé a tenu, hier, à visiter les projets engagés dans sa circonscription. Ce sont ces projets qui ont pris des retards importants dans leur réalisation, pour différentes causes, dont la première est l’opposition, à tort ou à raison, des citoyens, ensuite les entreprises qui se laissent aller à des délais de livraison imprévisibles et de plus, les allures dilettantes de l’administration ; ce qui a eu pour effet non seulement de retarder et des fois d’annuler purement et simplement des projets. Cela dit, le wali doit faire face au dilettantisme de ses administrés, parmi lesquels les entreprises engagées et qui n’honorent pas les délais compris dans leur cahier des charges. Au premier chef des retards, le projet du rail qui a déjà à son actif plusieurs années de retard. L’échangeur de la RN12 a commencé il y a belle lurette et attend l’achèvement des travaux depuis longtemps. Le projet du nouveau stade de 50 000 places de Tizi-Ouzou; Le téléphérique qui accuse un retard substantiel, avec ces retards qui se multiplient, s’accumulent et se revalorisent, déjà que la conjoncture n’est pas indiquée, financièrement parlant, pour se permettre de somnoler au détriment des deniers du pays. N’est-ce pas que d’un montant à l’origine estimé à 15 000. 000 000 Da, la modernisation de la voie ferrée Thenia – Tizi-Ouzou a été réévaluée à 63.300.000.000 Da. C’en est trop ! Cependant, il faudra quand-même le faire, surtout que son coût en devises est passé de 163.480.071.51 euros à 191.933.107.41 euros, sidérant par rapport à l’évaluation initiale. En tenant compte des données contractuelles du marché qui étaient au départ du projet de l’ordre de 41.014.669.502.57 Da et aujourd’hui après avenant, elles sont montées à 58.902.558.897.32 Da, ce qui revient à dire jeter l’argent par la fenêtre. Laissons le reste des projets à l’appréciation de l’opinion publique. Mais qu’à cela ne tienne, des projets qui devaient être réceptionnés il y a des années, souffrent encore de retard, jusqu’à quand ?
S. A. H.