La rumeur, ça marche bien !

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Par Sadek Aït Hamouda

C’est le jeudi, le moment de faire ses comptes : les sombres, il y en a, et les clairs, il y en a aussi. Mais que l’on s’entende, il n’y a pas que cela. La semaine est faite ainsi, de jour et de nuit, fades et sucrés qui présentent en bouche, en goût, en saveur, en amertume et de tout ce qui flatte ou châtie les palais. D’abord, parlons de retraite, c’est le sujet par excellence qui, ces derniers jours de la semaine se trouve achalandé aux premiers rangs des étals. On dit qu’elle va être supprimée, qu’elle n’est prenable qu’à partir de 30 ans d’exercice, c’est toute une vie de labeur, qu’elle ne va pas être concédée par anticipation au bon vouloir de celui qui la voudrait pour se reposer. Cela dit, on parle du repos du guerrier, et c’est tant mieux ! Qu’on reconnaisse au travailleur son droit de finir sa vie tranquille. C’est déjà ça de gagné. D’autres parts, on discute dans les chaumières de la loi de finance. Qu’est-ce que nous promet l’année 2017 ? Certainement, des vertes et des pas mures. Il y a financièrement, des augmentations qui seront difficilement supportables pour les petites et les moyennes bourses, le tabac, les alcools, l’électroménager et j’en passe vont subir un surplus dans les prix. Cependant, nous saurons nous en contenter, toute raison gardée, nous prendrons notre mal en patience jusqu’à ce que le pétrole retrouve son embellie, son coût, son prix, son évaluation normale et acceptable par tous. «Trottoir Sat», la rumeur, les gorges chaudes de la vox populi vont bon train et ils trouvent du grain à moudre, autrement dit, ils lui permettent d’enfler, de grossir, de devenir presque une réalité juste et justifiable par ce qu’elle suppose et présuppose en vérité. Mais dans tout cela, les lois sont faites pour être respectées par ce qui se disent citoyens ou violées par les fieffés de tous poils, et ils seront de jure et de facto confondus, vu leurs excès, devant les tribunaux ; toutefois nous n’en sommes pas là du moins pas encore mais ce jour viendra assurément.

S. A. H.

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