Le mouvement plus suivi

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L’appel à la grève diffusé anonymement sur les réseaux sociaux pour protester contre la hausse des taxes sur certains produits, contenue dans la loi des finances 2017, a été, majoritairement, suivi à Béjaïa durant son premier jour (ndlr, hier). Certains parmi les commerçants, ne sachant quoi faire, ont trouvé l’astuce de ne lever leur rideau qu’à moitié, ce qui leur permet d’un côté de servir leurs client et l’autre, en cas de représailles, sait-on jamais. Ce débrayage serait, selon des sources dignes de foi, diversement suivi à Akbou, Aokas, Chemini, Béni Maouche, El-Kseur, ou Souk-El-Tenine. La nature des commerces qui ont fermé ne semble pas constituer un indice quelconque sur le mouvement de grève, puisque les magasins fermés vont du commerce d’habillement, d’alimentation générale à l’électroménager… Le marché hebdomadaire de la ville de Béjaïa, où habituellement les clients se bousculaient, a été désespérément vide, à l’exception de quelques marchants exposants, ça et là des caisses de pommes de terre, de poivrons ou d’oranges. A noter, cependant, que les ménages, affolés par la rumeur de la grève d’une semaine des commerçants, ont littéralement pris d’assaut les superettes et les marchands de fruits et légumes, durant les dix ou quinze jours qui précédé le jour «J» de la grève.

B. Mouhoub

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