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Conseil fédéral du FFS : «Nous devons être présents dans toutes les communes»

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«Trois éléments sont indispensables pour la construction d’un Etat démocratique : l’amazighité, l’islamité et l’arabité ! Sans ces trois éléments indissociables, il n’y aura ni paix sociale, ni union entre les Algériens !», a lancé le Secrétaire National du FFS, M. Abdelmalek Bouchafa, lors du conseil fédéral du parti, tenu hier au CSC de Tizi-Ouzou. Il ajoutera plus loin : «Le groupe parlementaire du FFS a plusieurs fois exigé des hautes instances que le 12 Janvier soit officiellement journée chômée et payée!». Dans sa longue intervention, M. Bouchafa brossera un tableau peu reluisant de la situation du pays : «Depuis sa création, le FFS s’est engagé à lutter contre le chômage, la hogra et tous les dépassements du pouvoir». Les dernières émeutes de Béjaïa ont également été abordées par le SN du FFS : «Le parti et ses responsables nationaux et locaux étaient présents pour calmer les esprits et c’est grâce à cela que la violence n’a pas pris le dessus comme le prévoyaient certains ennemis de la nation !». Parlant de la loi de finance 2017, il dira : «Cette loi n’arrangera pas les choses et n’apportera rien de nouveau aux Algériens qui devront serrer encore plus la ceinture. Elle aurait dû être discutée avec toutes les parties concernées !». Le FFS, par la voix de son SN, interpellera les hautes autorités du pays pour un discours officiel, sans ambiguïtés, qui calmerait les esprits et éviterait tout débordement. Intervenant à son tour, l’ex-SN du parti, Mohamed Nebbou, mettra l’accent dans son intervention sur les préparatifs du FFS pour les différentes échéances électorales : «Nous devons être présents dans toutes les communes et nous imposer partout. Les autres wilayas attendent beaucoup de nous».

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M A Tadjer

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