Le wali de Bouira Mouloud Chérifi a effectué, avant-hier, une visite de travail dans la commune de Dirah, à l’extrême Sud de la wilaya de Bouira. Au cours de cette sortie, il s’est enquis de l’état d’avancement de nombreux projets de développement. Ainsi, le premier projet visité était celui de la ceinture oléicole de Zebbouja.
Sur place, un exposé sur les indicateurs des secteurs des forêts et de l’agriculture dans la commune a été présenté. Les statistiques fournies révèlent que le projet de la ceinture oléicole englobe une superficie de 1200 ha, dont 950 sont d’ores et déjà plantés. Les fellahs de la région feront part au wali des difficultés liées à l’approvisionnement en eau. M Cherifi a donné des instructions sur le champ à ce que l’on mette à la disposition des agriculteurs des bassins d’eau, en attendant de trouver des solutions idoines, pour mettre un terme définitif au problème. L’autre contrainte exposée par la population de la région est liée à l’absence du courant électrique. À ce sujet, l’on apprend que la région a durement souffert lors de la décennie noire. En raison de l’insécurité qui y régnait, les installations avaient été laissées à l’abandon et les maisons avaient été désertées par leurs occupants. La population, qui commence peu à peu à revenir sur les lieux à la faveur du retour de la sécurité, souhaite que les autorités locales garantissent certaines commodités, telles l’eau et l’électricité. À propos du problème de l’électricité, le premier magistrat de la wilaya a demandé aux responsables de la SDC de Bouira de faire un état des lieux et d’évaluer la situation pour voir de quelle manière prendre en charge ce problème. Selon M Cherifi, la prise en charge se fera en fonction des moyens financiers disponibles. L’autre étape de la visite était l’inspection de la zone d’activités (ZAC) de la commune. Cette zone ne manque de rien et dispose de toutes les commodités à même de garantir les conditions pour une activité économique prometteuse. Seulement, l’activité économique au niveau de cette zone est au point mort. À signaler que 16 investissements sont localisés au niveau de cette zone. La situation prévalant dans cette ZAC n’a pas laissé le wali indifférent. Ce dernier a instruit le directeur de l’agence foncière de la wilaya de résilier les contrats de ces investisseurs sur le champ et de les affecter à d’autres investisseurs désireux de s y installer. Mouloud Cherifi a, aussi, exigé la réorientation de la vocation économique de cette ZAC, en privilégiant la branche agroalimentaire. L’autre point sur lequel a insisté le wali, c’est l’impératif de recruter une main d’œuvre locale. Par la suite, le chef de l’exécutif a eu droit à une présentation du projet d’aménagement du chef-lieu communal et plus particulièrement celui de la cité du «20 Août». Mouloud Cherifi s’est rendu, par la suite, sur le chantier de réalisation du siège de la mairie, dont les travaux tirent à leur fin et il a eu à visiter le service de biométrie de l’APC et le bureau des élections. Sur place, le wali a assisté à la présentation du schéma AEP des localités de la commune et de son réseau routier. Un peu plus tard dans l’après-midi, la délégation des officiels s’est rendue sur le chantier portant réalisation de 40 logements sociaux. Dans son exposé, le directeur de l’OPGI a relevé que 70 logements de type social sont, d’ores et déjà achevés et n’attendent que la distribution. A ce propos, M Cherifi a exhorté les responsables concernés «à travailler dans la transparence et faire en sorte à ce que personne ne soit lésé lors de la distribution des logements». Pour sa part, le P/APC a fait part d’une forte demande en matière de logements sociaux en soulignant que «ses services ont recensé pas moins de 900 demandes de logements sociaux». Par ailleurs, le wali a eu à assister à un exposé du nouveau PDAU de la commune et a terminé sa tournée en se rendant au niveau du stade communal. À préciser que cette infrastructure a bénéfice de la pose d’un gazon synthétique. Profitant de la présence du wali sur les lieux, des citoyens de la commune, dont des universitaires, lui ont fait part de certaines de leurs préoccupations.
Djamel M.