«L’unité nationale est la ligne rouge à ne pas transgresser»

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Le Front de libération national (FLN) a organisé, hier, un meeting au centre culturel Ferrat Ramdane du chef-lieu de la commune et daïra de Bouzeguène.

Lors de sa prise de parole, le candidat Mohamed Haddad a exprimé l’engagement du parti à contribuer à la réalisation du programme de Bouteflika pour le développement de la région : «J’ai construit l’avenir de mes enfants, à présent je veux aider à la construction de celui des jeunes de ma région. Soyez conscients et vigilants face à ceux qui détruisent, car ceux-là ont envoyé leurs enfants à l’étranger et ils font leurs études en langues étrangères. Nous méritons ce pays qui ne serait pas libre sans la Kabylie. Nous méritons ce pétrole et toutes les richesses du pays. Nous avons notre part et nous devons la revendiquer et préserver. Nous sommes un parti rassembleur», dira-t-il.

Ce fut ensuite au tour de Said Lakhdari, tête de liste FLN à Tizi-Ouzou qui, avant de commencer la présentation des grandes lignes du programme, a rendu hommage au colonel Mohand Oulhadj et a rappelé que «l’unité nationale est la ligne rouge que son parti ne pourra laisser transgresser.»

«Notre parti a participé à la concrétisation de plusieurs projets. Les routes, le gaz de ville, le logement social font partie du programme du président de la République, ce n’est donc pas le travail du parti majoritaire. Le FLN n’a jamais bloqué un projet», soulignera-t-il encore. Concernant tamazight, le tête de liste Lakhdari dira : «Moi je connais deux combats : celui de la libération du pays et celui de la préservation de l’identité amazighe.» Lors du débat, l’assistance a souhaité que ce parti revendique un fond spécial d’appui au développement des régions montagneuses.

Ils disent que «c’est injuste de voir la facture d’électricité réduite à 60% au sud et non appliquée en Kabylie.» Par ailleurs, et en abordant le sujet de la zone d’activités et l’alimentation en eau de Taksebt, Saïd Lakhdari promet de se réunir avec les comités de villages, si nécessaire, et déclare que «personne n’a le droit de bloquer un projet».

Pour terminer, le conférencier invite les citoyens à voter massivement pour le n° 34, le 4 mai prochain.

Fatima Ameziane.

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