Après la campagne, place au scrutin !

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S. Ait Hamouda

Après une campagne mi-figue mi-raisin, place au suffrage. S’il s’annonce sous de bons auspices, il n’en demeure pas moins que c’est à un scrutin de tous les possibles auquel les Algériens s’attendent. Outre le fait que le marketing politicien ait été à la mesure de l’attente des citoyens, il a répondu aux uns et aux autres, il a été d’un côté, un tant soit peu laborieux et de l’autre, satisfaisant. Ce qui revient à dire qu’on a eu à voir le bon et le moins bon dans la campagne. C’est normal pour ceux qui la mènent tambour battant, parce que pour eux rien n’est joué d’avance et ceux qui, croyant mordicus aux suffrages en leur faveur, l’ont conduite avec somnolence, négligence, oubliant à cet égard le véritable arbitre de ces joutes, où tout se joue dans les isoloirs, le peuple. Qu’il y ait forte participation ou moindre, ce sont les électeurs qui décideront en dernier ressort, le dernier mot leur revient. Ne pronostiquons pas, ne tergiversons pas, ne supposons pas. Il est des votants qui ont leur idée pour qui voter. Point barre. Ces législatives représentent certes un enjeu capital pour l’Algérie. Ce sont les premières après le dernier amendement constitutionnel (février 2016), avec toutes les promesses sous jacentes qu’il apporte. Toutefois, ce scrutin présuppose : transparence, clarté, honnêteté et un rôle plus conséquent de l’opposition dans la définition de la prochaine législature. Il va de soi que les querelles d’antan sont pliées et place aux compétences, aux aptitudes et aux capacités des députés de proposer des lois. Car le texte de lois, est de nature à «permettre la consolidation des mécanismes existants à même de permettre aux formations politiques d’approfondir leurs actions en direction du citoyen, mais aussi d’asseoir des pratiques partisanes constructives afin d’éviter tout comportement déplacé susceptible d’entraver la vie politique.» Ceci écrit, il faut saluer, quoi qu’il en soit, la maturité de certains candidats qui, dans la campagne, n’ont montré aucune animosité à l’égard de leurs adversaires politiques. C’est un signe de maturité dont ilfaut prendre acte.

S. A. H.

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