Depuis quelque temps, la vie du militant est devenue intenable au sein du RCD. Les avis des sections sont complètement ignorés par un groupe de personnes ayant fait main basse sur le parti, jouissant malheureusement de l’appui de quelques personnes influentes à la direction nationale. Lors des élections législatives, le choix des candidats s’est fait dans l’absence totale de transparence, bien que les militants avaient avisé la direction nationale des conséquences d’une liste composée de personnes indésirables par les militants que par les citoyens, aussi bien de l’absence de militants connus qui pouvaient assurer au RCD un résultat positif et même une majorité des sièges dans la région. Hélas, la voix des militants n’avait reçu aucune suite. Les résultats étaient sans surprise, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, où le RCD se réjouissait d’être la première force de la région. Après les élections de 2012, le parti n’a obtenu que 3% sur le nombre d’électeurs, et à peine 12% des votants. La liste bâclée a conduit le RCD à un échec sans appel, ajouté à cela qu’en dehors de la Kabylie, le RCD est quasiment rasé. Le nouveau départ a été avorté pour n’avoir pas pris au sérieux les exigences des citoyens électeurs. Et pour absence d’une véritable stratégie de campagne, le clan dirigeant le RCD a échoué et continue à régner en maître pour «recommencer» un nouvel échec aux prochaines élections locales. Dommage pour la mémoire de tous ceux qui ont été les honorables membres fondateurs du RCD, à l’instar de Mustapha Bacha, Djaffar Ouahioune, Kamal Ould Hamouda, morts pour les valeurs du parti. Dommage aussi pour ceux qui ont fait les frais de la politique totalitaire du parti. Comme disait l’autre : «Tout ça pour ça !» Hélas, il est temps pour nous de quitter le RCD, afin que ceux qui ont décidé aujourd’hui d’orienter la destinée du parti vers son extinction, assument seuls devant l’histoire les conséquences d’une telle décision. Vive la démocratie, vive la liberté de penser.
Pour la section RCD Iboudraren
Messaoud Belkacem
Iboudraren, le 13/07/2017