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Aokas : Le FFS accuse le RCD de chercher le chaos

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Après avoir exigé, conjointement avec la section de la commune voisine de Tizi N’Berber, l’affichage de la liste des bénéficiaires des 126 logements LPA (ex-LSP) d’Aokas, la section FFS de la station balnéaire d’Aokas a pondu une nouvelle déclaration dans laquelle elle s’attaque à la gestion de la collectivité par un exécutif constitué majoritairement des élus du RCD. Outre la liste des logements dont il est soupçonné «une violation de la réglementation quant à sa conception», il est reproché à l’exécutif de chercher délibérément, par rapport à la situation actuelle d’abandon de la commune, «le chaos». D’ailleurs, pour le FFS, l’exécutif «fait dans la surenchère et travaille dans l’opacité totale sans informer ni les élus ni même certains de leurs acolytes». Ainsi donc, pour les rédacteurs de la déclaration, «l’exécutif ne travaille pas mais il bricole, laisse faire et s’acharne sur les élus de l’opposition qui ne cautionnent pas son entreprise destructrice.» Pour étayer tous ces propos et d’autres plus ou moins virulents, les membres de la section du FFS citent certains cas de dépassements par les membres de l’exécutif. «La crèche communale détournée, de son affectation initiale en tant qu’équipement public, en un investissement privé, le passage de camions de gros tonnages par la ville malgré l’interdiction, l’érection d’un bar à ciel ouvert, l’autorisation pour l’implantation d’une usine de peinture et le rajout sur la liste des logements LPA de noms qui ne sont ni dans le besoin ni dans l’urgence», sont autant de griefs qu’on reproche à l’exécutif communal. Pour ce dernier point, la vox populi reproche à ce parti protestataire de s’être mouillé en acceptant de signer conjointement avec la section de Tizi N’Berber une déclaration, confirmant de facto le droit à la mairie de bénéficier d’un quota alors que le premier responsable du secteur, le directeur du logement en l’occurrence, a déclaré dans une interview, accordée à La dépêche de Kabylie, qu’en sa qualité de président de la commission, «le chef de daïra doit commencer par les demandeurs de la commune où est implanté le projet, avant de prendre en considération, dans le cas d’un surplus en logements, les demandeurs des communes relevant de sa daïra.» Pour conclure sa déclaration, le FFS rappelle qu’il ne cesse de dénoncer et de demander des commissions d’enquête et ni les autorités ni la population n’ont répondu à ces appels. Bien entendu, le volet culturel, avec les interdictions en série de conférences programmées par l’association Azday Adelsen, a été abordé par une dénonciation et une condamnation énergique. «Les autorités sont encore une fois interpellées pour mettre fin à la débandade», souligneront les rédacteurs de la déclaration.

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A. Gana

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