Le FFS, est-ce le chant du cygne ?

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Le meeting du FFS, animé par son leader en l’occurrence Hadj Djillali Mohamed, à la place du Musée ou l’ancienne mairie de Tizi-Ouzou, là où quelques décennies en arrière le leader et fondateur du parti Hocine Aït Ahmed révéla la création de ce parti. Cependant, sans les vrais militants, sans ceux qui ont milité pour la démocratie et la justice sociale les armes à la main et sans la fougue des jeunes de cette formation politique à laquelle nous a habitués le parti d’Aït Ahmed comme se plaisent à l’appeler les membres avertis de ce sigle. Excepté deux anciens, le premier secrétaire actuel et Ali Laskri comme seuls représentés à ce forum entre amis et copains. Que des démissions se suivent par contingents à travers les mécontentements et les colères, que reste-t-il de cette formation politique. Sauf à ressasser, ce qui semble être le leitmotiv du parti, «le consensus national», ensuite circuler y a rien à voir ! Que l’on assiste à la décrépitude du parti qui donne l’impression de mourir à petit feu faute d’animateur fort des convictions qui ont fait le parti, c’est une certitude. Mais vu le nombre des présents en ce jour aussi symbolique que l’anniversaire du mouvement, il y a comme une chose lamentable qui arrive au plus vieux parti d’opposition de l’Algérie indépendante. Mais qu’à cela ne tienne, il n’est pas nécessaire de sortir de Saint Cyr, pour comprendre la direction que prend le parti pour se suicider, ou devenir un tout petit parti, normalisé, ou mourir sans gloire. La meilleure façon de tuer le FFS est celle suivie pas ses dirigeants, qui ne font pas le moindre effort pour retenir ceux qui quittent l’embarcation pour ne pas sombrer avec elle, ou pour convaincre ceux qui ont l’intention, à leurs corps défendant, de s’en aller, à défaut de mieux, et persuader les candidats au départ de revenir à des meilleurs sentiments. Quoiqu’il en soit le FFS est en train de filer du mauvais coton et il connaîtra les conséquences de ses contradictions un jour ou l’autre.

S. A. H.

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