Grève nationale mercredi prochain

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Les adjoints et les superviseurs de l’éducation sont revenus à la charge. En effet, ils appellent à une grève nationale mercredi prochain.

Ainsi, suite à la non-satisfaction de leurs revendications soulevées au département de la tutelle, les adjoints de l’Éducation montent au créneau et décident de recourir aux débrayage pour faire pression sur le département de Benghabrit : «Face à la fuite en avant du ministère de l’Éducation nationale ainsi qu’à l’ambiguïté dans la gestion du dossier des adjoints de l’éducation, nous avons décidé d’organiser une grève nationale le 25 octobre», lit-on dans le communiqué rendu public, hier, par le comité national des adjoints de l’éducation, affilié à l’Union nationale du personnel de l’enseignement et de la formation (UNPEF). Ce débrayage sera ponctué par des rassemblements au niveau des directions de l’éducation à l’échelle nationale. Ledit comité a estimé que le ministère de l’Éducation «est responsable de l’injustice et la marginalisation dont font l’objet les adjoints et les superviseurs de l’éducation, car n’a pas honoré ses engagements», a indiqué le même document. Ladite organisation syndicale appelle, ainsi, l’ensemble de ses adhérents à se mobiliser massivement, pour inciter le ministère de la tutelle à donner une suite favorable à leurs revendications : «On appelle tous les collègues à participer massivement aux prochaines actions de protestation, afin de mettre un terme à l’injustice», a encore ajouté la même source. Parmi les revendications mises en avant par cette entité syndicale, figure, entre autres, l’éradication des grades de distinction, à savoir ceux d’adjoints et d’adjoints principaux de l’éducation, et les remplacer par le grade de superviseur de l’éducation. Cette tranche de travailleurs exige, également, la révision du dysfonctionnement du statut particulier et la reclassification du grade de superviseur de l’éducation dans la catégorie 11, ainsi que la valorisation de l’expérience professionnelle et les diplômes dans la promotion aux grades supérieurs.

Samira Saïdj

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