Colloque national sur la protection du littoral

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Malgré l’existence d’un arsenal d’outils juridiques la protégeant, la bande maritime est souvent agressée, notamment par le béton.

Pour tenter de trouver des solutions à ce fléau, le laboratoire de recherche sur l’effectivité de la norme juridique de l’université Abderrahmane Mira de Béjaïa a organisé, hier au campus d’Aboudaou, un colloque national sur la protection du littoral selon la législation algérienne. Des enseignants universitaires ont présenté une douzaine de communications ayant trait à la protection du littoral et à sa valorisation, ainsi que des mécanismes de lutte contre sa violation. Ils ont, également, traité des rôles de la société civile, de la justice et des instruments administratifs liés d’une manière ou d’une autre à ce phénomène. Approché, docteur Abdeslem Dahmani, maître de conférences à la faculté de droit et des sciences politiques de l’université de Béjaïa, dira, en sa qualité de président du comité scientifique du colloque, que le but recherché est de sensibiliser la société civile et inciter les juges à prononcer les peine le plus lourdes à l’encontre des agresseurs du littoral, à l’instar des constructeurs illicites, pour limiter les dégâts et protéger l’environnement, d’autant plus que selon des études récentes, le littoral algérien ne s’étale pas sur 1 200 km mais plutôt sur 1 644 km linéaires. Ceci permettra de maintenir un équilibre de l’écosystème. En parlant du cadre juridique, Ben Berkane, de l’université de Béjaïa, a, dans son intervention, disserté autour des limites juridiques de la protection pénale du littoral. De son côté, docteur Meradi, de la même université, développera un thème traitant du développement durable et intégré de l’activité touristique au sein de l’espace littoral de Béjaïa, en sa qualité de région touristique par excellence.

A Gana.

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