Bedoui réunit, aujourd’hui, les maires et les P/APW

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Le ministre de l’Intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, réunira, aujourd’hui à Alger, les présidents d’APW et d’APC, en vue d’examiner les axes stratégiques du développement local.

«Dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie socioéconomique de l’État au niveau local, cette rencontre a pour objectif de dresser une feuille de route par rapport au travail des nouveaux élus», a affirmé Abderrahmane Sedini, inspecteur général du ministère de l’Intérieur, lors de son intervention, hier, sur les ondes de la chaine III de la radio nationale. M. Sedini a tenu à souligner que L’État «ne s’est jamais désengagé de sa responsabilité vis-à-vis des collectivités locales. L’État va continuer à assurer son rôle». Cependant, «cette fonction rentière classique», a-t-il précisé, «doit changer, car c’est le moment d’aller vers une nouvelle initiative économique. La commune est un agent économique par excellence, et elle a la possibilité de développer de différentes activités lucratives». Selon lui, cela permettra d’atténuer la charge sur le budget de l’État et de mieux réorienter les subventions de ce budget vers des axes prioritaires, notamment la partie sociale et de mieux s’occuper des communes qui connaissent des difficultés de financement. M. Sedini a également estimé que, depuis 2011, le code communal a renforcé les prérogatives des P/APC. Il poursuit : «Maintenant, le P/APC a toute l’attitude d’initier n’importe quelle action». Dans ce sillage, le même responsable a indiqué que le nouveau code de fiscalité locale, en cours d’élaboration, «permettra de réaménager et d’optimiser davantage le corps fiscal au bénéfice des collectivités territoriales». «Nous visons également à approfondir les prérogatives des collectivités locales en vue de les orienter vers des projets économiques concrets», a-t-il encore ajouté. L’invité de la radio a également souligné que le département de Noureddine Bedoui a émis une proposition, afin de passer d’une solidarité intercommunale à une solidarité inter-collective. «Nous avons plus de 160 communes qui sont assez riches et qui produisent des ressources importantes et peuvent contribuer à tirer vers le haut les autres communes», affirme-t-il.

Samira Saïdj

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