«Pas de révision du caractère obligatoire du service civil»

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La douzième réunion ayant regroupé le collectif autonome des médecins résidents algériens (CAMRA) avec le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière n’a pas donné ses fruits. Le premier responsable du secteur a opposé un niet catégorique à la suppression du caractère obligatoire du service civil. «La révision du caractère obligatoire du service civil pour les médecins résidents n’est pas à l’ordre du jour», a-t-il affirmé. Il a indiqué à cet effet qu’ «il est exclu à l’heure actuelle de revoir le caractère obligatoire du service civil, étant le seul service pouvant garantir la couverture sanitaire globale pour l’ensemble des citoyens». Le ministre de tutelle a rappelé, dans ce sens, les démarches entreprises par son département pour organiser les soins et prendre en compte le rôle de ce service au sein du système. S’agissant, en outre, de la durée du service civil, M. Hasbellaoui affirme que «le champ reste ouvert pour la révision de sa durée en fonction des régions dans lesquelles sont affectés les résidents». Évoquant, par ailleurs, les points soulevés lors de la rencontre du 1er avril, M. Hasbellaoui a fait savoir qu’une commission mixte regroupant les cadres du ministère et les représentants des médecins résidents a été mise en place. Selon lui, cette commission devra se pencher sur la révision du statut particulier des médecins résidents, notamment son volet juridique, et ce, sans toucher aux mesures à caractère financier. Néanmoins, l’État s’est engagé à prendre en charge le logement et s’accorde avec le ministère quant au regroupement familial et au droit aux œuvres sociales ainsi que la réduction de la durée du service civil pour les médecins qui accomplissent le service militaire. L’État promet, également, l’attribution d’une prime de 60 000 DA accordée par les collectivités locales à ce corps. Quant au volet pédagogique, le premier responsable du secteur a précisé que les décisions y afférentes seront «appliquées par les commissions pédagogiques en coordination avec les doyens des facultés de médecine après la reprise des cours par les médecins résidents». Pour ce qui est de la sécurité à l’intérieur des établissements de santé, le ministre a fait état d’un nouveau plan mis en place par le ministère, en collaboration avec le ministère de l’Intérieur et des collectivités locales, en vue d’améliorer les conditions de travail. Le ministre a, par la suite, annoncé une nouvelle rencontre avec les représentants du CAMRA au cours de la semaine prochaine pour examiner les revendications supplémentaires soulevées lors de la réunion d’’avant-hier, sans donner des précisions sur ces nouvelles revendications.

L.O.CH

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