17 ans après, Tizi Hibel n’a pas oublié

Partager

Une cérémonie de recueil sur la tombe du martyr Guermah Massinissa, arraché à la vie un certain 18 avril 2001, a eu lieu, hier, au village Tizi Hibel, dans la daïra d’Ath Douala. Un devoir de mémoire organisé à l’occasion du 17e anniversaire du Printemps noir, en présence de sa famille, des autorités locales, de la famille artistique et de nombreux citoyens, venus déposer une gerbe de fleurs sur sa tombe, mais surtout pour lutter contre l’oubli, en rendant hommage au défunt ainsi qu’aux 127 martyrs du Printemps noir. «C’est une date particulière pour le combat du mouvement citoyen bien que nous ayons perdu notre fils. Il restera toujours vivant. Et pour preuve : chaque année nous sommes ici (Tizi Hibel) pour honorer sa mémoire», dira M. Boudarène, premier magistrat de la commune d’Aït Mahmoud qui s’est également exprimé sur le contexte particulier dans lequel se déroule la commémoration de cet événement douloureux dans le combat pour la justice et l’identité amazighe: «Le combat pour la cause et l’identité berbères a finalement porté ses fruits, surtout avec l’officialisation de la langue amazighe. Maintenant, ils (martyrs) peuvent reposer en paix», conclut notre interlocuteur.

Lyes Mechouek

Partager