Dans le cadre de la commémoration du double anniversaire des Printemps berbère et noir, l’association culturelle Assirem du village Tighzert a organisé, dans la matinée du vendredi dernier, un vibrant hommage au journaliste Achour Belghezli. En premier lieu, une gerbe de fleurs a été déposée au pied de la stèle érigée à la mémoire du journaliste, à proximité de l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, en présence de la famille du défunt et d’anciens amis du journaliste. La délégation composée des membres de l’association accompagnés du premier responsable de la commune et des membres de la famille du journaliste se sont rendus par la suite au village natal du regretté. «Nous sommes ici pour rendre hommage à notre fils assassiné pour la cause et l’identité berbères, lui qui pratiquait un métier noble. Je tiens à remercier les responsables qui ont organisé cette activité. Pour notre part, nous allons tout faire pour accompagner les tissus associatifs sur tous les plans», laisse entendre l’édile communal, Ouhioune, lors de sa prise de parole. L’hommage a été également marqué par une exposition continue avec des coupures d’articles journalistiques qu’a rédigés Mouh Achour. «Il était un militant infatigable des causes justes, aux avant-postes de la lutte pour la démocratie et la liberté d’expression», s’exprime un membre de la famille du journaliste. Ancien détenu de 1980, assassiné le 17 février 1996 à proximité de l’université de Hasnaoua, alors qu’il était accompagné de sa collaboratrice Dalila Dridèche, Achour Belghezli avait, en plus de son métier de journaliste, un penchant pour l’art et la poésie.
Lyes Mechouek