Accueil Évènement «L’université n’est pas un terrain de compétition politique»

Abdelaziz Bouteflika, à l’occasion de la 62e Journée nationale de l’étudiant

«L’université n’est pas un terrain de compétition politique»

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«L’école et l’université ne sont ni un terrain de conflits, ni un espace d’intérêts, d’idéologies ou de compétition politique», a affirmé le président de la République, dans un message, à l’occasion de 62e anniversaire de la Journée nationale de l’étudiant.

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Depuis Tipaza où se sont déroulées les festivités officielles de la Journée nationale de l’étudiant qui coïncide avec le 19 Mai de chaque année, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a lu le message du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour l’occasion. Le Président a appelé les étudiants à «saisir l’opportunité que leur offre leur pays d’acquérir le savoir, en veillant à ne perdre aucun moment de leur parcours estudiantin». Il a souligné que «l’école et l’université ne sont ni un terrain de conflits, ni un espace d’intérêts, d’idéologies ou de compétition politique». Le Président a appelé au respect du campus universitaire : «Tout un chacun doit respecter le campus universitaire, d’autant qu’il s’agit de l’avenir de nos générations futures. Nos étudiants et étudiantes, parmi les différentes couches de notre peuple, doivent rendre grâce à Dieu pour ce que l’Algérie a pu leur assurer dans un contexte difficile et contribuer, par leur abnégation, à préparer de meilleures conditions aux promotions suivantes dans une Algérie qui réalise davantage de progrès». Et d’ajouter : «C’est là le propre de la succession des générations au service de la patrie, partant des générations de la libération à celles de l’édification». Le président appellera les étudiants à «la sacralisation du travail en vue de répondre aux besoins de notre pays dans tous les domaines et garantir son développement continu». Le Président notera que plusieurs secteurs d’activités, tels que l’agriculture et l’industrie, «sont en quête de compétences et de connaissances alors que nous enregistrons, avec regret, l’existence du chômage dans les rangs de nos diplômés universitaires». Il plaidera pour «la mise à profit de tout le potentiel de notre système de formation pour offrir à ces diplômés universitaires des opportunités du recyclage, à l’instar des autres pays du monde». A l’adresse des responsable de secteur universitaire, il dira : «Autant nous sommes en droit de nous enorgueillir du niveau atteint par l’université algérienne en termes de progrès qualitatifs et de contribution efficiente de ses diplômés au développement du pays, autant nous devons veiller à mettre notre université au diapason de l’évolution accélérée des sciences dans le monde d’aujourd’hui». Le Président a par ailleurs appelé ces responsables à œuvrer pour la promotion de ce secteur : «Nous disposons de suffisamment de structures et d’encadrement pour nous fixer comme objectifs légitimes, l’intégration davantage de technologies, la promotion des branches des sciences exactes, l’ouverture sur les langues étrangères et la coopération avec les autres universités du monde pour garantir à l’université algérienne une place dans ce nouveau siècle». Il précisera : «Des voix pessimistes et subversives s’élèvent, de temps à autre, pour dénigrer injustement l’université algérienne et ses résultats humains, mais la meilleure réponse à leur apporter est la place qu’occupent les nombreux diplômés de nos universités, qui ont fait le choix de l’émigration, dans les pays occidentaux».

Kamela Haddoum.

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