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FLN - Il a réuni son nouveau BP hier à Tizi-Ouzou : Ould Abbès défend Ouyahia

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Le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès, a appelé, hier depuis Tizi-Ouzou, le président de la République, au nom des 700 000 militants du parti, à poursuivre sa mission à la tête du pays.

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Le SG du FLN parle de continuité, refusant et interdisant aux militants et cadres de parler d’un 5e mandat. Ould Abbès s’expliquera : «Lors de notre réunion (…) j’ai présenté des documents au nom des militants à travers les 48 wilayas, dans lesquelles il est exprimé le vœu, le désir et l’espoir des 700 000 militants de demander au président de la République de poursuivre sa mission (…), je ne suis qu’un rapporteur fidèle du FLN», a-t-il dit, en marge de la rencontre qu’il a animée avec les cadres de son parti dans les wilayas de Tizi-Ouzou, Bouira, Béjaïa et Boumerdès, en présence des nouveaux membres du bureau politique du parti. Questionné à propos du projet de loi de finance complémentaire pour l’année 2018, il précisera que ce projet est toujours en cours d’étude. Il s’est interdit tout commentaire avant son examen par le président de la République et donc par le conseil des ministres. Toutefois, il s’est dit satisfait de ne plus retrouver le dispositif de concession des terres aux étrangers. Concernant la vidéo de l’ex-correspondante de l’ENTV à Bruxelles circulant sur le net, hostile au président de la République, le SG du FLN qualifiera la dame de «vieille missionnaire, au service des Emirats (…) pleine de frustration payée pour faire du mal à l’Algérie…». Par ailleurs, et c’est une première, le SG du FLN a défendu Ouyahia, quant à sa dernière déclaration devant les opérateurs économiques stipulant «avoir recours aux pieds noirs pour promouvoir l’exportation des produits algériens». Ould Abbès a parlé de «malentendu», vu que, selon lui, «Ouyahia ne voulait pas dire cela». Pour sa position en tant que Secrétaire du FLN, il refuse de traiter avec ces gens en tant que «des anciens d’Algérie», car pour Ould Abbès, «ces gens sont des Français» et il traitera avec eux en tant que tels. Il a pour l’occasion exprimé son soutien au gouvernement nommé par le président de la République, «président du FLN». Affirmant «n’avoir aucun problème» avec le premier ministre qu’il dit «être une très veille connaissance». Il a en outre exprimé son respect vis-à-vis de tous les autres partis politiques affichant la disponibilité de son parti à travailler avec tous ceux qui partagent les mêmes principes avec lui, notamment le «programme du Président» qu’il dit considérer comme «une ligne rouge». Sur la question de la présidentielle de 2019 et le candidat du FLN dans le cas où le Président Bouteflika ne se représentait pas, Ould Abbès dira qu’il a déjà exprimé son souhait et celui des militants, «après ça la décision finale revient au Président», ajoutera-t-il. «Même dans le cas de sa non-participation, il aura le dernier mot pour le prochain candidat du FLN, en sa qualité du président du parti», précisera le SG. Il fera part des craintes de certains par apport à la présidentielle qu’il dit «ne pas comprendre», appelant ceux qui veulent participer à le faire. Dans un autre sillage, il a affirmé lors de son intervention que «le président en 2019 sera issu du FLN, malgré tout (…) et que celui qui doit comprendre comprenne», titillant ceux qui nourrissent des ambitions présidentielles. En réponse à Belayat, qui a fustigé le nouveau bureau politique et la démarche de Ould Abbès la qualifiant de «anti-statutaire», le SG du FLN a lu le règlement intérieur et l’article du statut qui lui donne la prérogative de nommer ce bureau, précisant qu’il sera présenté pour l’approbation du comité central qui se réunira une fois l’inventaire des réalisations du Président terminé. Ould Abbès n’a pas tari d’éloges sur la région de Kabylie, la qualifiant de «bastion de l’unité nationale», rappelant le parcours révolutionnaire de la région et ses héros historiques, dont feu Aït Ahmed qu’il a présenté comme «un ami», ou encore Krim Belkacem et Aabane Ramdane. Le SG du FLN s’est ensuite adressé à l’assistance, affirmant que «personne n’a le droit d’empêcher le parti d’exister en Kabylie, vu qu’il est né ici (…) Vous êtes tous FLN, toute la Kabylie est FLN». Le FLN de Tizi-Ouzou, à son tour, a appelé le président de la République, par le bais de son Mohafed de Tizi-Ouzou, chef du groupe parlementaire du parti et non moins membre du bureau politique, à la poursuite de sa mission.

Kamela Haddoum.

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