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Point d'ordre : Le commerce au Ramadhan et le reste de l’année

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Par S. Ait Hamouda

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Le commerce et ses conséquences sur la santé, mène à l’instrumentalisation de beaucoup de choses. La première, étant l’utilisation du phytosanitaire et d’autres poisons, la deuxième est celle des problèmes de feintes, de mensonges, et tout le toutim. Les commerçants feignent le respect de leurs métiers en le pervertissant, en le traficotant, en donnant l’impression qu’ils font leur travail honnêtement. En fait le commerce est une illusion de bien faire, lorsque le sentiment de tromper son monde passe avant celle de respecter, par son emprise correctement sur le boulot et son habileté à faire ce qu’il faut faire sans tergiverser, sans fourguer à ses clients des aliments empoisonnés ou impropres à la consommation. Le mois du Ramadhan, où on avait l’impression que tout marche comme sur des roulettes carrées, où tout fonctionne normalement, où tout suppose que l’on déambule comme dans un bazar où l’on trouve tout et rien, est passé. Il s’avère que pour ce seul mois, il y a eu des saisis qui montent à vingt trois tonnes, rien que pour ce Ramadhan s, pour le reste de l’année, motus et bouche cousue. Il faut un traitement permanent de cette question, de vie ou de mort. Abstention faite de ces contrôles sporadiques que l’on diligente au petit bonheur la chance, il n’y a pas d’autres solutions pour protéger le pauvre consommateur des contres coups de l’intoxication que de faire de la surveillance du marché tous les jours. Que l’on vende du poisson à des heures indues, que l’on propose des denrées périssables au vu et au su de tout un chacun, cela ressemble à un empoisonnement, général voulu, du client qui se fait berner par ses compatriotes négociants. Que cela soit proprement interdit ou pas n’est pas le problème, mais il est la racine du mal, le virus inexorable. L’attrait du bon à consommer et du mauvais, sans qu’on le sache, est un vecteur de mal vie, de risques multiformes et d’intoxication. Mais là où demeure l’interrogation, est là où l’on se pose des questions sur l’année.

S. A. H.

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