Le baccalauréat, ce passeport pour l’avenir

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Par S. Ait Hamouda

Le baccalauréat est le passeport pour l’université, voir pour l’avenir, mais il y a un mais qu’on n’oublie pas, parce que, comme l’a dit madame la ministre de l’Éducation : sur 100 scolarisés, il n’y a que 7 qui arrivent à le décrocher. Autrement dit, les 93 restants se retrouvent sans titres, sans avoir ce sauf-conduit qui mène à l’université. L’improbable subit, contre vents et marées, réside dans l’étude sauf à être un cancre, auquel cas il faudra revoir ses classiques. Nonobstant, l’illusion d’être reçu dépasse de loin l’espoir de ne pas l’avoir, ce sacré bac. Quel que soit le mirage miroité, ou l’impression caressée d’avoir ce titre malgré tout, on se retrouvera avec aux portes l’université. Aujourd’hui commence ses épreuves, les écoles où se dérouleront les examens sont sécurisés, les documents aussi et Internet suspendu durant le déroulement de l’examen. Quoi que l’on dise, celui-ci sera bien pris en charges. Pour le copiage, il y a des surveillants pour empêcher la moindre démarche sournoise. Reste que l’élève doit entreprendre ses tests avec la certitude de bien les passer, il a obtenu des conseils de ses profs, et même du ministère de tutelle. Il ne lui reste qu’à bien se tenir et à composer correctement. Le baccalauréat est composé de tant de matières, qu’il, l’élève, doit maîtriser pour ainsi avoir des chances d’être reçu. Ces épreuves sont le sésame de toute la scolarité, surtout lorsque l’on est bon élève. L’après, on verra à l’issue de ces compositions, entre l’alpha et l’oméga, où en sera la finalité. Que l’on gagne, c’est grâce aux efforts fournis, que l’on perde, ce n’est pas la fin du monde. On pourra le repasser. Mais, il y a du bon à l’avoir du premier coup, ensuite, il y a des chances de s’inscrire dans les grandes écoles et les instituts. La démarche est pour ainsi dire fastidieuse, mais dire adieu à son lycée pose des conditions de bonne conduite durant sa scolarité. Ce n’est pas par hasard que l’on obtient son bac sans avoir travaillé.

S. A. H.

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