Plaidoirie pour la défense de l’état social

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à la fin des travaux du conseil national ordinaire tenu avant-hier jusqu’à une heure tardive de la nuit, le FFS a exprimé son inquiétude face à la situation politique et sociale du pays.

Le conseil national du FFS, s’est dit dans ses résolutions, «préoccupé par (…) l’évolution dangereuse de la situation sociale,» notamment. Il met en garde contre «le statu quo politique» qui, selon lui, «perdure». Le FFS a déploré que, sur le plan international «l’Algérie n’existe que pour ses ressources pétrolières et gazières et sa contribution à la lutte contre l’émigration illégale et le terrorisme». Pour le vieux front de l’opposition, «son rôle politique (Algérie NDLR) pour la résolution des conflits régionaux, et dans les pays arabes est marginalisé et limité.» Sur le plan social, le conseil national du FFS, a encore une fois dressé un tableau noir de la situation, accusant l’État, des résultats qu’il a qualifié de «néfastes d’une stratégie d’État libéral inspirée des officines étrangères». Il a dénoncé la «politique antisociale, rétrograde et d’oligarchie» préconisées. Le Conseil national du FFS a appelé ses instances dirigeantes à «renforcer les mouvements sociaux, en les accompagnant dans leur combat au quotidien au niveau national et local», à «contribuer à l’organisation de convergences des forces vives de la nation pour la défense de l’État social », à «mobiliser et devenir le porte-voix de la population pour arracher ses droits politiques, économiques, sociaux, environnementaux et culturels» et à «poursuivre avec détermination le projet de reconstruction d’un consensus national pour l’instauration d’un État de droit, démocratique et social.» Le FFS, évaluant le processus du consensus national, engagé depuis 2014, à travers un compte rendu, au CN, en ressort la poursuite du projet, donnant «la priorité à la mobilisation citoyenne pour réaliser un consensus populaire, jusqu’à la réalisation des objectifs fixés sur les plans politique, économique, social, culturel et environnemental, dans la perspective d’un changement de système et l’avènement d’une deuxième république». Dans ses résolutions, le CN du FFS, exige «l’ouverture du champ politique et médiatique», réaffirme «l’urgence de l’ouverture d’un dialogue social avec toutes les forces sociales autonomes», appelle «les algériennes et les algériens à poursuivre leur combat pacifique et non violent pour l’instauration d’un État de droit et de démocratie, de la consécration du principe d’égalité et de justice sociale». Le FFS appelle les algériennes et les algériens à la vigilance, la responsabilité et la mobilisation pour préserver l’unité de la nation, l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale, pour déjouer les manœuvres d’où qu’elles viennent». Mettant en garde «contre toute action de diversion ou toute dérive mettant en péril l’avenir et le devenir du peuple algérien».

Kamela Haddoum.

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