La liberté a 56 ans

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Par S. Ait Hamouda

L’indépendance, il y a 56 ans, la liberté. Et depuis, l’Algérie a connu des hauts et des bas, des vertes et des pas mures. Elle a connu des montées fulgurantes et des descentes inouïes. Elle a vécu des moments de joies et de peines, mais elle est restée elle-même avec de surcroit la fierté d’être ce polygone étoilé serti de prestige et de gloire. Elle est le Panthéon où sont inhumés des femmes et des hommes hors pairs, où poussent les lauriers des victoires et les vérités sublimes, où sont enfouies les secrets les plus galvaudés et les plus tus. Rien ne te ressemble lorsque tu es drapée dans ton firmament bleu, comme ton visage radieux. Il arrive que tu te mires au miroir de l’image, combien de fois, combien de siècles, combien de décades ta lutte a subjugué la planète et rétablie l’ordre selon tes logiques imparables. Il ne faut pas sortir de Saint-Cyr pour connaitre et apprécier ta leçon, dictée par tes maquisards. Qu’il en soit ainsi, pour tes forces et tes faiblesses, que draine, au-delà des limites tracées dans ta sérénissime réalité. Qu’il en soit comme tu te veux belle, splendide, rayonnante et tu ne rends ton charme qu’à celui qui le mérite. Algérie n’ait crainte de te comporter comme une perle pendue à ton cou de cristal que nul ne peut saisir sans être ton élu. Sans rechigner au combat combien même difficile, astreignant, fatiguant et lourd de sacrifice pour te mériter. Il n’y a pas de pire adversaire que tu n’as pas soumis à ta volonté. Combien de temps faudrait-il passer sans t’aimer comme on aime une mère. On serait rien et beaucoup de choses qui se tournent, sans cesse autour de tes antres inexorables. Qu’il me soit permis, au nom des hommes qui t’ont faite, de te rendre comme un fruit du paradis d’où personne ne sera exclu. Voilà ce qu’ils ont à te dire ceux qui t’ont aimée comme une maman affectueuse comme ne peut l’être qu’une mère qui a porté ses enfants au firmament de l’univers.

S. A. H.

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