Igarichène aura bientôt sa salle de soins

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La couverture sanitaire dans la commune de Draâ El-Mizan est qualifiée d’ «acceptable», quand on sait qu’en plus de la polyclinique et de l’hôpital, huit salles de soins éparpillées dans les villages sont opérationnelles. Bien que celles-ci, réalisées presque toutes au milieu des années 80, nécessitent des réfections (peinture, étanchéité…), il est important de souligner qu’elles sont toutes médicalisées. En effet, elles ont toutes leur personnel, quand on sait aussi que les médecins de l’EPSP de Boghni assurent les consultations dans ces structures. Et une neuvième salle de soins ne tardera pas à être mise en service, à Igarichène, un faubourg de la ville de Draâ El-Mizan sur le CW04 vers Frikat. En effet, le projet lancé depuis environ une année est bel et bien achevé. C’est une structure sise à proximité de l’école primaire. Elle a été construite sur un rez-de-chaussée surélevée d’un logement de fonction. «Nous souhaitons qu’elle soit mise en service dans les prochains jours. C’est un soulagement pour notre population. Notre localité est à vocation agricole et d’élevage et souvent, nos agriculteurs et nos femmes se blessent dans les champs… Ils pourront donc être soignés sur place, même s’ils doivent être par la suite évacués vers l’hôpital», dira un villageois abordé près de la nouvelle structure. Une fois le gaz naturel, l’eau potable et l’électricité mis en service, l’APC fera une demande à l’EPSP pour entamer la procédure de sa mise en service (mobilier, équipements et personnel), indique-t-on. Par ailleurs, il est attendu que les responsables concernés interviennent pour dégeler le projet de la clinique mère-enfant dont les travaux de réalisation sont à l’arrêt depuis plus de trois ans. «Il est regrettable de voir un tel projet bloqué. Pourtant, le président de la République a instruit tous les intervenants, notamment en ce qui concerne les établissements scolaires et de la santé, de dégeler tous les projets. Qu’attendent nos responsables pour bouger et achever la réalisation de cette structure dont les travaux sont à près de 80% d’avancement?», s’interroge un membre d’une association de quartier. Pour la ville du chef-lieu, il faudrait au moins trois salles de soins supplémentaires pour désengorger la polyclinique, prise d’assaut quotidiennement par des centaines de patients venant même des communes limitrophes (Frikat, Ain Zaouia et Aït Yahia Moussa). Il s’agit de la Zhun, du quartier l’Abattoir et des lotissements sis du côté de l’ex-cité Caper. D’ailleurs, les membres du comité du lotissement Mohamed Belaouche avaient sollicité, dernièrement, les autorités pour y programmer une unité de soins. «Nous avons bien accueilli le lancement du projet d’une annexe administrative dans notre lotissement, mais nous aimerions aussi qu’il soit doté d’une unité de soins. Plus de quatre mille habitants l’appellent de leurs vœux, répartis sur notre lotissement, le lotissement nord et le lotissement social», nous expliquera un membre du comité «Tadoukli».

Amar Ouramdane

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